La dernière dépêche de l’AFP se fait un écho fidèle de l’optimiste FNAIM, qui reste sourde aux accidents du dernier trimestre de l’année 2005 et qui préfère se cramponner à ces prévisions et chiffres lissés plutôt que de suivre le marché, lire les études et les avertissements qui se multiplient.
« Par rapport au mois de décembre, les prix de l’immobilier ancien sont restés à peu près stables, (+0,1%), « le léger recul du prix des maisons (-0,3%) ayant été compensé par une hausse de 0,7% du prix des appartements ».
« Ce début d’année 2006 confirme que les tendances des prix de l’ancien ne sont pas inscrites +à la baisse+ », insiste la FNAIM. « Le ralentissement de la hausse des prix paraît cependant bien ancré dans le marché », ajoute-t-elle. En 2005, les prix de l’immobilier ont augmenté en moyenne de 10,3% sur un an, affirme la FNAIM, qui avait prédit en novembre une hausse de 10% pour 2005.
Comme ça tombe bien ! Les chiffres annoncés collent si bien aux prédictions (ils sont adorables les acheteurs, ils s’alignent sur la FNAIM !) que l’on ne peut qu’écouter les prévisons de la Fédération pour 2006. Vous ne croyez pas ?
Dites vous que si les prix « montent moins vite », le nombre de transactions aurait baissé au T4 2005 encore plus vite, tout comme le nombre de prêts accordés, ce qui à moyen terme est déterminant. Et surtout n’oubliez pas les données de la FNAIM sont à prendre avec des pincettes sachant puisque c’est une société commerciale et non un observateur indépendant du marché.
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