Marasme de l’immobilier US : notre presse en parle enfin

1929bearCertains économistes de renom et la blogosphère n’ont pas prêché dans le désert. Tout comme nous, blogeurs indépendants, la presse classique commente désormais ce qui se passe dans l’immobilier Outre-Atlantique.

Voici une excellente page de l’Expansion. « Mais, autant que le spectre de Ben Laden, c’est celui de la récession qui commence à hanter les Américains. » Source : L’Amérique à l’heure des doutes

Le scénario catastrophe, ce n’est plus l’écrasement d’un Boeing sur un gratte-ciel, mais, plus prosaïquement, l’effondrement du marché de l’immobilier : l’explosion d’une bulle qui pourrait faire beaucoup de dégâts.

1929Certes, l’économie américaine a très vite récupéré de l’éclatement de la bulle boursière technologique, en 2000. Grâce à une stimulation budgétaire et monétaire sans précédent, elle a même connu un nouveau boom – le PIB est reparti au rythme de 3,3 % par an entre 2003 et 2006 – mais ce fut en partie au prix de la constitution d’un nouveau soufflé spéculatif dans l’immobilier.

Cette flambée des prix a créé un « effet de richesse » qui a donné des ailes au consommateur américain, ce « héros » qui a soutenu la croissance mondiale en dépensant à tout-va. Les économistes de la Deutsche Bank estiment que cela aurait ajouté, chaque année depuis 2001, entre 0,5 et 1 point à la croissance de la consommation. Car c’est sur la base de la valeur de ses biens immobiliers que le consommateur a pu s’ouvrir de nouvelles lignes de crédit : plus la valeur de son bien augmentait, plus on lui prêtait.

En 2004 et 2005, alors que les salaires n’ont progressé en moyenne que de 2,4 % par an, la consommation a crû sur un rythme de 3,7 %. Conséquence : les Américains sont aujourd’hui endettés à hauteur de 130 % de leur revenu disponible, et leur taux d’épargne est négatif. »

(9 commentaires)

  1. Il y en a qui vont être contents 🙂
    Financiers de tous bords, aux armes, il est temps de reprendre « vos » biens.
    Cordialement
    P.S. ça sent le roussi…

  2. Pardon pour le titre, j’ai eu au pb au moment de la publication. Il a été corrigé, vous le verrez dans qqs sec.

  3. « les prix de la pierre affichaient encore à la fin de 2005 une progression de près de 14% sur un an. Et l’envolée atteignait pratiquement 50% sur un an à Ph

  4. La solution est peut-être dans le graphique du haut (le rouge), prenez le, retourner le la tête en bas. Et regardez!
    Je parle sérieusement
    PS: graphique tête en bas est un peu l’histoire de l’argentine qui aujourd´hui redémarre à fond la caisse…

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