Certains économistes de renom et la blogosphère n’ont pas prêché dans le désert. Tout comme nous, blogeurs indépendants, la presse classique commente désormais ce qui se passe dans l’immobilier Outre-Atlantique.
Voici une excellente page de l’Expansion. « Mais, autant que le spectre de Ben Laden, c’est celui de la récession qui commence à hanter les Américains. » Source : L’Amérique à l’heure des doutes
Le scénario catastrophe, ce n’est plus l’écrasement d’un Boeing sur un gratte-ciel, mais, plus prosaïquement, l’effondrement du marché de l’immobilier : l’explosion d’une bulle qui pourrait faire beaucoup de dégâts.
Certes, l’économie américaine a très vite récupéré de l’éclatement de la bulle boursière technologique, en 2000. Grâce à une stimulation budgétaire et monétaire sans précédent, elle a même connu un nouveau boom – le PIB est reparti au rythme de 3,3 % par an entre 2003 et 2006 – mais ce fut en partie au prix de la constitution d’un nouveau soufflé spéculatif dans l’immobilier.
Cette flambée des prix a créé un « effet de richesse » qui a donné des ailes au consommateur américain, ce « héros » qui a soutenu la croissance mondiale en dépensant à tout-va. Les économistes de la Deutsche Bank estiment que cela aurait ajouté, chaque année depuis 2001, entre 0,5 et 1 point à la croissance de la consommation. Car c’est sur la base de la valeur de ses biens immobiliers que le consommateur a pu s’ouvrir de nouvelles lignes de crédit : plus la valeur de son bien augmentait, plus on lui prêtait.
En 2004 et 2005, alors que les salaires n’ont progressé en moyenne que de 2,4 % par an, la consommation a crû sur un rythme de 3,7 %. Conséquence : les Américains sont aujourd’hui endettés à hauteur de 130 % de leur revenu disponible, et leur taux d’épargne est négatif. »
Il y en a qui vont être contents 🙂
Financiers de tous bords, aux armes, il est temps de reprendre « vos » biens.
Cordialement
P.S. ça sent le roussi…
Pardon pour le titre, j’ai eu au pb au moment de la publication. Il a été corrigé, vous le verrez dans qqs sec.
http://www.lexpansion.com/art/134.0.146475.0.html
« les prix de la pierre affichaient encore à la fin de 2005 une progression de près de 14% sur un an. Et l’envolée atteignait pratiquement 50% sur un an à Ph
Si quelqu’un a le temps d’en FAIRE UN ARTICLE
http://www.lesechos.fr/patrimoine/immobilier/300101328.htm
ils font un dossier complet dommage que cela ne soit pas en 1ère page de tous les quotidiens
La solution est peut-être dans le graphique du haut (le rouge), prenez le, retourner le la tête en bas. Et regardez!
Je parle sérieusement
PS: graphique tête en bas est un peu l’histoire de l’argentine qui aujourd´hui redémarre à fond la caisse…
A propos de la presse, je lis dans le Parisien que « c
merci » Réalité »
très bon article …avec toute la verve