« En France, l’immobilier n’est pas prémuni contre la baisse », titre La Tribune le 16 Mars 2007. Même si la baisse sera moins violente qu’aux US, la France sera affectée. « Cette situation a ainsi engendré une « survalorisation » estimé à 25% au troisième trimestre 2006 par l’OFCE ». Bien sûr, on joue sur la subtilité (les prix augmentent moins vite, c’est parce qu’ils ont déjà baissé dans certaines localités), et on nous redit que la situation de l’immobilier en 2007 n’a rien à voir avec la bulle spéculative des années 80-90, mais les prix vont quand même chuter.
Le graphique représantant la croissance des prix – qui prouve que la courbe des prix immobiliers français plonge déjà ! – est particulièrement intéressante. Elle mériterait d’être refaite sur excel, dupliquée et diffusée. Source : La Tribune, En France l’immobilier n’est pas prémuni contre la baisse (merci à Benjamin pour le pdf)
Entre cet article et celui du Midi Libre, je vous laisse choisir celui qui est le plus crédible…, nous écrit un lecteur. L’écrit du Midi Libre s’pparente davantage à du publi-reportage !
ça se casse la gueule aux US, faudrait qu’ils nous refilent leur maladie les ricains…
L’effet psychologique est important, et les gens retiennent la tendance générale
ils ont les yeux rivés sur les faillites et les saisies aux US, et freinent leurs achats, aller dans un café dans le sud de la France, et écoutez les échanges près du comptoir
ce graphique est hypocrite, c’est la baisse de la hausse en image, mais cela veut dire ni plus ni moins BAISSE des prix
Baisse de la hausse en moyenne glissante FNAIM = baisse.
Si on les écoute tous ses EXPERTS, on peut croire qu’en 91, il n’y avait que les marchants de biens et autres promoteurs de tous poils, qui ont créé la spéculation. Pendant ce temps, les gentils vendeurs particuliers, se sont abstenu de vendre de peur de faire une trop importante plus value. C’est vraiment ridicule car à l’époque tout le monde en a croqué.
J’aime bien ce terme de moyenne glissante, qu’utilise la FNAIM, pour le coup elle va être rudement glissante, la moyenne, messieurs de la FNAIM n’oubliez pas vos skis.
D’accord avec Immobilis: on entend souvent les « experts » (mes c…) dire qu’un marché est sain « parce qu’il n’y a que des particuliers ». Or, la bulle internet a été en grande partie alimentée par les particuliers. je dirai même, à la limite, que toute bulle repose in fine sur des particuliers et de pseudo- professionnels, car les vrais pros savent ce qu’il en est et sortent du marché à temps.
25 %, quelle modestie ! la vérité peut être 50 ou 75…
Tout à fait Particulier…
Le contrôle de l’info, c’est le pouvoir… et le pouvoir, c’est aussi facteur de richesses pécunières…
Après, on ne peut pas faire réagir tout le monde (trop de moutons), mais ceux qui ont un peu de recul pouront se protéger, voir tirer leur épingle de ce « jeu »…
Mon banquier m’a dit ce jour qu’il compte revendre prochainement son logement acheté il y a 3 ans et encaisser sa PV car d’ici deux ans, le marché va se casser la figure…
J’ai l’impression que le vrai problème en cette période d’incertitude sur l’orientation des prix du marché, c’est qu’il y a actuellement deux types de vendeurs :
– les « faux vendeurs », en réalité des spéculateurs opportunistes, qui attendent un acheteur naïf et mal orienté, un pigeon pour parler crûment), ceux qui n’ont pas besoin d’argent, et baisseront très difficilement leur prix, même après des années de mise en vente
il y a qd même bcp de biens vides, Marc, ceux là vont vendre n’ayant pas le choix
si au moins cela se louait vite, ils louraient, mais pas du tout, il y a bcp trop de loc dispo
Sur evalué (probablement en moyenne)de 25%, c’est à peu pres ça, pour un retour à la moyenne, il faudra une baisse de 50% (en moyenne),ce que l’on aura.