Ayons une pensée pour les victimes de la spéculation immobilière

« Vérifiez avant d’acheter si vous avez les reins assez solides financièrement. » C’est assez choquant, je croyais que c’était le devoir du banquier que d’analyser la situation financière de ses clients ?

Tout ce document sonore est poignant et… énervant. Je remercie une lectrice de me l’avoir envoyée, je pense qu’elle l’a vue sur le site de presscrackimmo.

Ce soir, je vais essayer de traduire quelques passages, si déjà l’un de vous avait le courage de poster la traduction de quelques phrases clés, ce serait très sympathiques pour les lecteurs non anglophones.

Traduction (merci Jean-Michel V)

Quelques explications sur la vidéo:la journaliste interroge son invité(expert financier en immobilier) sur les crédits à risque et les conséquences néfastes apparues pour les marchés boursiers américains et surtout les emprunteurs eux-mêmes qui s’exposent à de moins en moins de compréhension de la part du monde du crédit.
Plus de 2millions d’Américains n’ont pas réussi à honorer au moins 1mois de leur remboursement au cours de 2006.On parle même de 36 à 90jours de retard de paiement pour beaucoup de ces emprunteurs sur le marché des crédits à risque(« subprime mortgages »).
Face à ces défaillances et au ralentissement très net du marché de l’immobilier les banques ne sont plus décidées à prêter aux personnes à faible solvabilité et les conditions se sont durcies pour l’obtention d’un prêt immobilier:finis les crédits sans conditions de revenus solides et les dossiers trop « légers » d’emprunteurs aux faibles ressources ou sans apport.
Les banques n’hésitent absolument plus à rejeter les demandes de crédits  alors que naguère la seule existence d’une forte plus-value à très court terme(le délai d’1an est évoqué) lors de la revente de la maison permettait à l’acquéreur « pauvre » de jouer avec cet espoir de montée de valeur du bien pour renégocier son prêt et le rembourser plus rapidement.
Enfin l’expert recommande vivement avant la période du printemps(où les ménages sont nombreux à vouloir acheter un bien immobilier ou à vouloir tenter de revendre) de monter un pré-dossier d’emprunt et d’attendre la réponse de la banque avant de s’engager;de tenter de renégocier un emprunt sur la base de taux fixe (de l’ordre de 6%) si possible ou de trouver un terrain d’entente avec les banques dès qu’il risque d’y avoir un problème pour rembourser une échéance.
Bref les temps sont à la sévérité dans l’attribution des crédits vu que les valeurs des biens acquis sont loin de »culbuter « en prix comme le croyaient les acquéreurs(et par conséquent les banquiers..) naguère.

La pénurie du foncier, un mythe ?

Le foncier viticole traverse une crise

(2 commentaires)

  1. L’appauvrissement des jeunes de tous les cotés…
    Au Canada, les promoteurs immobiliers intensifient la promotion de la montée des prix de la pierre en niant le ralentissement… ils disent que les gens qui ont de l’argent… les baby-boomers… peuvent encore acheter… et acheter cher des condos luxueux qui ne répondent pas aux besoins d’une famille… parallèlement… les baby-boomers vivent plus vieux et lèguent moins de moins en moins d’héritage à leurs jeunes… l’odieu pour les jeunes n’est pas d’avoir moins d’argent en héritage… c’est que cette argent est détourné pour remplir les poches des profiteurs de la pierre… pour alimenter un marché surcahuffé et rendre encore plus difficile l’achat d’une première maison… mais encore pire… de renouveller le parc immobilier en excluant les besoins des famille des centres urbains….

  2. Quelques explications sur la vidéo:la journaliste interroge son invité(expert financier en immobilier) sur les crédits à risque et les conséquences néfastes apparues pour les marchés boursiers américains et surtout les emprunteurs eux-mêmes qui s’exposent à de moins en moins de compréhension de la part du monde du crédit.
    Plus de 2millions d’Américains n’ont pas réussi à honorer au moins 1mois de leur remboursement au cours de 2006.On parle même de 36 à 90jours de retard de paiement pour beaucoup de ces emprunteurs sur le marché des crédits à risque(« subprime mortgages »).
    Face à ces défaillances et au ralentissement très net du marché de l’immobilier les banques ne sont plus décidées à prêter aux personnes à faible solvabilité et les conditions se sont durcies pour l’obtention d’un prêt immobilier:finis les crédits sans conditions de revenus solides et les dossiers trop « légers » d’emprunteurs aux faibles ressources ou sans apport.
    Les banques n’hésitent absolument plus à rejeter les demandes de crédits alors que naguère la seule existence d’une forte plus-value à très court terme(le délai d’1an est évoqué) lors de la revente de la maison permettait à l’acquéreur « pauvre » de jouer avec cet espoir de montée de valeur du bien pour renégocier son prêt et le rembourser plus rapidement.
    Enfin l’expert recommande vivement avant la période du printemps(où les ménages sont nombreux à vouloir acheter un bien immobilier ou à vouloir tenter de revendre) de monter un pré-dossier d’emprunt et d’attendre la réponse de la banque avant de s’engager;de tenter de renégocier un emprunt sur la base de taux fixe (de l’ordre de 6%) si possible ou de trouver un terrain d’entente avec les banques dès qu’il risque d’y avoir un problème pour rembourser une échéance.
    Bref les temps sont à la sévérité dans l’attribution des crédits vu que les valeurs des biens acquis sont loin de »culbuter « en prix comme le croyaient les acquéreurs(et par conséquent les banquiers..) naguère.
    __________________________________________________
    merci Jean-Michel, Marie

Les commentaires sont fermés.