La faillite de « New Century » a incité les prêteurs américains à la prudence. Les principales sociétés de crédit américaines préfèrent négocier plutôt que saisir les logements dont les stocks se multiplient et dont elles ne savent plus bientôt quoi faire.
Par ailleurs une saisie traduit une perte pour le prêteur que les spécialistes (ECM Mortgage) chiffrent à environ 40% de la valeur d’un prêt. La tendance outre atlantique est donc à la renégociation. Il faut dire que les risques sont élevés… Prêts à risque
…et à la hauteur des pratiques parfois scandaleuses adoptées par les prêteurs.
Les américains sont des millions à avoir emprunté pour leur maison. Ils sont des millions à avoir payé le prix fort pour se retrouver désormais étouffés par les hausses successives des taux. Insolvables, incapables de payer leur « mortgage » ils sont 1,2 millions à avoir tout perdu et surtout leur toit.
Les méthodes « douteuses » de certains organismes spécialisés dans le prêt hypothécaire, le « subprime mortgage », ont permis à des personnes qui n’ont pas de réelle assise financière de réaliser leur rêve, accéder à la propriété. Mais ce rêve n’a été que de courte durée pour les familles les plus précaires.
Les prêts contractés à taux variable (c’est la seule manière de permettre à des gens sans apport et à faible revenu d’emprunter, en spéculant sur leurs revenus à venir et sur la stabilité des taux) ont représenté en 2005 plus de 20% de tous les crédits immobiliers aux USA. Et aujourd