« L’Espagne doit une bonne partie de cette croissance au secteur du bâtiment et de la construction (BTP). Il contribue pour 16 % au produit intérieur brut (PIB) – la moitié pour le seul logement – et fournit 14 % des emplois.
Quelle que soit la tournure qu’est appelé à prendre le retournement de cycle dans le marché du logement – atterrissage en douceur ou coup de frein plus brutal -, ses conséquences doivent être envisagées à cette aune. » Nous l’apprenons dans Le Monde. Sources : Le Monde, Le ralentissement immobilier menace le miracle économique espagnol ; Capital : L’immobilier fait trembler Madrid
Mais toutes les sonnettes d’alarme sont désormais tirées. Les ménages espagnols sont encore plus surendettés qu’ailleurs et les prêts immobiliers y sont plus longs que dans le reste de l’Europe, après une flambée des prix à 3 chiffres, supérieure à celle de tous les pays européens.
Si on hésite à voir une situation de bulle en France et dans de nombreux pays, en Espagne on ne se cache plus la réalité : « Ce mini-krach des valeurs immobilières intervient sur fond de bulle, le marché espagnol étant l’un des plus dynamiques d’Europe depuis plusieurs années. »
Immobilier : les hommes du béton espagnols en tête des grosses fortunes