Du nouveau pour South Stream ! Alors que la bataille des pipelines fait rage, Vladimir Poutine, le désormais Premier ministre russe, se montre confiant sur le sujet, de là à ce qu’il le soit vraiment, c’est une autre histoire ….
Mardi, il a ainsi assuré qu’il n’existait aucun désaccord entre la Russie et la Bulgarie sur le projet de gazoduc. Mieux encore, un accord en ce sens pourrait être signé au mois de mai.
En tout état de cause, le géant gazier russe Gazprom et le Groupe énergétique bulgare ont d’ores et déjà paraphé mardi à Moscou un accord de coopération concernant South Stream, lequel si l’on en croit le premier ministre russe, sera signé d’ici deux semaines. La cérémonie s’est déroulée dans le cadre d’une visite du premier ministre bulgare Sergey Stanishev en Russie.
En janvier 2008, Moscou et Sofia avaient préalablement signé un accord sur la participation de la Bulgarie au projet.
L’accord de ces jours derniers porte sur la pose d’un pipeline de transit qui traversera la Bulgarie dans le cadre de la construction de ce gazoduc fort stratégique. Rappelons que la Russie exporte du gaz naturel vers la Bulgarie depuis 1974. En 2008, Gazprom y a livré environ 3,5 milliards de m3 de gaz. La Turquie, la Grèce et la Macédoine reçoivent quant à elle du combustible russe via la Bulgarie.
D’une capacité de 31 milliards de mètres cubes de gaz par an avec une possible augmentation de 16 milliards de mètres cubes, le projet de gazoduc South Stream, développé depuis 2007 par Gazprom et l’italien Eni, reliera la Russie à l’Europe méridionale sous les mers Noire et Adriatique en contournant l’Ukraine …
Le gazoduc South Stream doit ainsi passer sous la mer Noire, en reliant la Russie à la Bulgarie, où il se divisera en une branche nord-ouest vers l’Autriche et une branche sud, notamment vers la Grèce et l’Italie.
Le tronçon passant à plus de 2 km de profondeur par endroits (du port russe de Novorossiïsk à Varna) sera long de quelque 900 km. La mise en service du secteur sous-marin est programmée pour 2013. Afin de réaliser les secteurs terrestres du gazoduc, des accords spécifiques ont été signés avec la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie et la Grèce.
Côté service de presse du Kremlin, le président russe a laissé pointer l’espoir mardi que la Russie et la Bulgarie signeraient sous peu des documents sur leur coopération énergétique. « Vous venez d’avoir des négociations productives avec notre chef du gouvernement… J’espère la signature prochaine de documents sur le projet énergétique malgré les difficultés lors de la mise au point de ces documents », a ainsi indiqué M.Medvedev, en recevant le premier ministre bulgare Sergey Stanichev.
Les pourparlers russo-bulgare à Moscou ont porté dans son ensemble sur la réalisation de projets stratégiques des deux pays tels que le gazoduc South Stream, l’oléoduc Bourgas-Alexandroupolis et le chantier de la centrale nucléaire de Belene.
Néanmoins, tout n’est pas rose pour autant entre la Russie et la Bulgarie. Certes, Vladimir Poutine a assuré mardi qu’il n’existait aucun désaccord entre Moscou et Sofia concernant le projet de gazoduc South Stream … et pourtant … « Nous espérons que South Stream ne sera pas qu’un accord sur le papier », a cependant relevé le chef de l’Etat russe.
La Bulgarie réclame notamment pour rejoindre South Stream, le paiement de droits de transit pour le passage éventuel d’une partie du gaz par son territoire et demande que la Russie garantisse les quantités qui transiteront par le nouveau gazoduc afin qu’il soit rentable en quinze ans. Sofia veut également maintenir ses droits de propriété sur les canalisations du gazoduc existant.
La semaine dernière, Valdimir Poutine avait annulé sa participation à une réunion énergétique en Bulgarie, sous prétexte qu’un accord sur la tranche bulgare du gazoduc South Stream n’était aps encore intervenu. Moscou avait pour sa part indiqué que M. Poutine n’avait jamais confirmé sa venue.
Rappelons que le projet est en concurrence avec le Nabucco, un projet de gazoduc européen de 3.300 km contournant la Russie, l’Union européenne souhaitant réduire sa dépendance vis-à-vis du gaz russe. Or, stratégiquement située dans le centre des Balkans, la Bulgarie participe également au projet.
Notons également que lors de la crise russo-ukrainienne de janvier la Bulgarie avait été le seul pays impacté directement à ne disposer d’aucune alternative aux livraisons de gaz russe via l’Ukraine. Depuis elle a conclu des accords de coopération avec la Grèce, l’Egypte et le Qatar pour y remédier.
Echaudée par ce conflit gazier, la Bulgarie réclame par ailleurs un reexamen de son contrat avec le géant russe Gazprom pour supprimer les sociétés intermédiaires qui ont rendu quasiment impossible une plainte en justice contre le non respect des engagements de fourniture de gaz.
Par ailleurs, selon le ministre de l’Economie Petar Dimitrov, Sofia demande à Moscou « un trajet d’alternative d’approvisionnement en gaz en cas de crise et des garanties d’Etat contre une coupure des livraisons ».
Pour amadouer les éventuels récalcitrants, le Premier Ministre russe a indiqué que la Russie était prête à étudier la possibilité d’accorder un crédit à la Bulgarie pour la construction de la centrale nucléaire de Béléné, alors que le projet 4 milliards d’euros peine à trouver des financements.
Moscou avait d’ores et déjà tenté d’attirer le chaland en proposant des fonds à Sofia. Lors de la signature de l’accord de coopération en janver 2008, la Russie avait ainsi proposé un crédit de 3,8 millions d’euros que cette dernière avait « fièrement » refusé comptant sur les subsides européens de l’allemand RWE qui détient 49% du capital de la centrale.
« Le Premier ministre bulgare a demandé qu’on revienne sur cette question, il s’agit de plusieurs milliards d’euros, et je pense que ce problème va être réglé », a affirmé mardi Vladimir Poutine. Il y a quelques jours, le président bulgare Parvanov avait reconnu qu’il y avait un problème de financement et avait alors estimé que « dans les conditions de crise il faut chercher des ressources là où on peut les trouver ».
Sources : AFP, Ria Novosti
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. Géorgie/Russie : bataille des pipelines Nabucco contre South Stream
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