Murs de souténements

Mur_poidsUne fois la construction de la maison finie, on s’imagine souvent que c’est fini. Non, tout commence, d’abord, les finitions intérieures. Parquets, peintures, papiers-peints, puis viennent les exterieures, ravagés par les artisans qui en général ont mis un certains désordre… (Môssieur, on ne mélange pas les dépôts d’ordures !!!), puis, on se dit, qu’il vaudrait mieux se clôturer. Pour être chez soi. Alors, on en vient à faire un mur extérieur. Simple. Trés simple à foirer aussi. On peut faire faire, remarquer… A coût délirant, et qualité incertaine. Car si les professionnels, parfois renoncent à la qualité pour une maison, en ce qui concerne un mur extérieur, ce n’est plus de la conscience professionnelle qu’il faudrait, ça serait de l’héroïsme. En effet, seul le cas ou de (trés chers) travaux de souténements pharaoniques et Louiquatorziens se voient nécessaires,

suscitent leur intérêt et conscience professionnelle. Quand au travail au noir, c’est une invitation à bâcler encore plus le travail, à ses risques et périls. Alors donc, la quasi-écrasante majorité des propriétaires-accédants font le mur eux-mêmes. Monsieur X, (informaticien) et son épouse (fonctionnaire),flanqués d’une bétonniére flambant neuve de chez CASTOURAMA, aidés de quelques amis (bièrophages et alcooliques) vont donc construire les murs extérieurs. Tout d’abord, là aussi, il faut tenir compte du sol, arriver si possible à un sol dur. Puis couler du béton. Certains se contentent du béton. Mais il n’est pas conseillé, du tout, d’oublier la ferraille qui va dedans (ne pas rire : ça se voit, souvent…). On ferraille donc, et il faut ferrailler aussi dans le sens de la hauteur, relier le ferraillage, et croiser les dits ferraillages.Il est conseillé d’utiliser des moëllons à bancher, couler du béton et ferrailler dedans. Là aussi, ne pas oublier les barbacanes pour laisser passer l’eau. (Ne pas rire, ça se voit plus que fréquemment). Et enfin, soulager le mur. Eviter de rabattre directement de la terre qui se dilate et se contracte avec les intempéries. On y met de la caillasse. (Et souvent, on en profite pour débarrasser d’un tas de choses indésirables), elle même isolée (écran anticontaminant). Pour contrôler la poussée, on peut créer des fouilles différenciées, ou la poussée de terre, retient le mur. C’est simple 2/3 d’un côté, 1/3 de l’autre.

Deux défauts à éviter : utiliser des moëllons ordinaires pour un mur de souténement, et ne pas oublier, tous les 15 à 30 métres les joints de dilatations.