Comme je l’avais déjà précisé, nos prédécesseurs n’étaient pas trop sensibles aux problèmes des remontées capillaires, qui humidifiaient les maisons anciennes. Ce problème récurrent dans l’ancien, d’humidité, de pourrissement qu’on soigne (mal souvent) à coup de drains atmosphériques peut être aisément évité, ce qui serait dramatique dans des maisons de plain-pied, souvent édifiés sans vide sanitaire, et nous raménerait à des temps plus anciens, ou une grande mortalité était dû à ces conditions de vie insalubres.
Comment faire ?
Evidence souvent mal faite par des professionnels peu scrupuleux ou trop pressé, la coupure étanche n’est efficace qu’au dessus du sol, et en dessous du dallage.
Préserver la parte basse des murs est aussi nécessaire : bitume, dosage du béton, qui rend le mortier hydrofugé.
La seule absence de solution réelle, hors cas, précisons le, pas rare, de malfaçon évidente, marquant le mépris du maçon pour un client, ou pour un constructeur, est une remontée par le remblai sous le dallage. Ce problème existe, et il faut le signaler.
Car ce remblai est délicat à réussir :
– enlever la terre végétale jusqu’à un sol sain,
– remblai trés perméable de cailloux ou gravier propre (interstices vides), dans ce cas là, le galet est trés bon,
-entre remblai et dallage, un film plastique épais, raccordé à la coupure étanche. Le probléme vient souvent de la pierre, coupante utilisée comme remblai, qui arrive à percer le film,
– ventilation du remblai.
Comme l’on voit, le principe est simple, mais la réalisation pas toujours évidente. Rendons nous à l’évidence : un vide sanitaire, plus coûteux est en réalité plus simple à réaliser…Et sans surprise.
A l’heure actuelle, le plus gros problème est d’évidence celui du chauffage et de la dépendance énergétique du pays.
La recherche de la « perfection » des bilans énergétiques conduit dans un second temps a faire respirer en boucle de l’air vicié qui à la longue est toxique. Je ne parle même pas des « incendies de poubelles » qui mettent le feu à des isolations extérieures en polystyrènes posées à la hâte pour isoler.