Crédit-Crunch et immobilier britannique

Manhattan2 Il n’est pourtant pas loin le temps où les britanniques pouvaient s’endetter de manière colossale pour financer l’achat de leur logement et tout ce qui peut aller avec (meubles, voitures…etc.). Quand aux limites d’endettement que l’on peut connaître en France, les fameux 33 %, les banquiers n’en avaient rien à faire et tout se faisait, of course, avec des taux variables. La donne a changé, le marché britannique s’effondre à une vitesse qui peut surprendre et les banquiers resserrent à tout va. Il faut désormais un apport (le quart de la valeur de l’acquisition) pour pouvoir disposer de taux intéressants.

Ajouter à cela 10 % en liquide à apporter sur la table et disposer d’un garant tout en sachant que les mensualités ne doivent pas représenter le quart (encore) des revenus bruts du ou des accédants. Un revirement très rapide des banques donc, alors que les biens sont de moins en moins chers. Et dire qu’une très possible remontée des taux va plomber encore plus ce marché et tous les emprunteurs à taux variables. De là à en déduire qu’il y aura beaucoup de biens à vendre et peu d’acheteur capable de se financer…

Source > Le Monde.fr : « La crise immobilière britannique se concrétise« 

PS : la photo montre Manhattan (source > firstrung.co.uk), rien à voir avec le marché britannique mais elle est belle donc…