On parle de renflouer le radeau de la méduse (fannie mae et freddie mac), mais on parle aussi d’un radeau de la méduse où se retrouverait les banques centrales.
FED, BOE, et BCE seraient les plus concernées.
A force de se goinfrer de déchets toxiques, on finit par avoir des ennuis.
La dernière décharge de drogue des autorités, le fix à 1000 milliards de $, ne semble pas avoir eu d’effets plus d’un jour.
C’est dire la dégradation de la situation.
Mais, plus on avance dans l’analyse, plus on s’aperçoit du pourrissement. Voilà 1400 milliards qui se pointent pour le CON-tribuable.
Cautère sur jambe de bois, volonté de sauver une situation insauvable.
Un internaute parlait du mythe de la mondialisation. Or la mondialisation n’existe tout bonnement pas sans un création étatique : la monnaie.
On peut se demander ce qu’il va rester des monnaies après la plaisanterie actuelle.
Le plus marrant sera de voir la gueule des représentants de la classe dirigeante qui se goinfrent depuis 30 ans, et ont tout basculés aux iles caïmans, voulant échapper aux impôts.
Il parait qu’à l’heure actuelle, les monnaies frappent des 5 euros argent, des 100 euros or. Sans doute un signe, et une bonne affaire pour l’état. 70 % de gain sur le métal. C’est y pas beau ?
Le fisc, par rapport à la banqueroute a quand même un avantage : il vous en laisse une partie.
« I believe that banking institutions are more dangerous to our liberties than standing armies. If the American people ever allow private banks to control the issue of their currency, first by inflation, then by deflation, the banks and corporations that will grow up around them will deprive the people of all property until their children wake-up homeless on the continent their fathers conquered. The issuing power should be taken from the banks and restored to the people, to whom it properly belongs » Thomas Jefferson, rédacteur de la déclaration d’indépendance, troisième président des Etats-Unis (à l’époque où ils n’avaient pas virés Zétazunis).
Mardi 9 septembre 2008