TINA

Images_2 « There is no alternative » était leur dogme, et dans leur croyance le libéralisme était leur bible, le NYSE était le temple, La City la ville sainte, la possession immobilière, la marque de foi absolue des croyants.
L’unité de la foi libérale, dépassa l’unité de la foi dans l’occident médiéval, à croire qu’il faut cette unité de foi pour qu’il y ait spéculation, bulles de toute sorte et explosion.
Le point d’arrivée est le même : désordres monétaires, banqueroutes, effondrement de toutes valeurs, fuites des populations…
En 1350, Venise tint le rôle de la ville par qui tout arrive, en 2007-2008, c’est New-York.
L’incapacité à réagir à la crise, c’est la stupeur qu’elle cause.
Elle ne pouvait pas arriver.

J-F Kahn traite C. Lagarde de menteuse invétérée, c’est son droit, c’est vrai, mais plus qu’une menteuse pathologique, c’est des facultés mentales d’elle, et de beaucoup d’autres, dont on peut douter.
Ils ont un temps de stupeur, un temps d’incompréhension, traite la crise comme d’habitude, comme il faut la traiter, selon les canons de la foi, assuré par les très saints pères, B. bernanke et JC Trichet.
Manque de bol, cette fois, ça ne marche pas.
Et cette crise, c’est 100 % leur faute. Tout ce qui arrivera est LEUR responsabilité.
Il y a trente années et plus qu’elle se prépare et comme elle a été longtemps différée, de part les accidents qui furent traités comme le krach de 1987, la crise Enron, la crise des dotcom, beaucoup l’ont cru impossible.
les crises précédentes étaient partielles, elles arrivaient dans un secteur, géographique, d’activité ou autre.
La crise est générale, elle part du centre, les USA, elle se propage d’autant plus vite que l’adhésion au dogme était forte et affirmée, mais n’épargne pas les autres.

Un krach boursier, ce n’était pas important, une « inventivité comptable » sans limite (Enron), pas davantage, ce fut plus dure avec les dotcom.
Là, le morceau est trop gros.
On ne peut pas faire l’économie de la remise en cause. Tout le monde sait que la crise est là. Elle touche par l’immobilier, mais pas trop encore. Seuls ceux qui veulent vendre absolument sont dans le désespoir.
Ce qui touchera le plus, c’est la menace sur les économies, même si elles sont modestes et surtout si elles sont modestes.
Elle va toucher aussi par l’augmentation des taxes.

Ce qui suivit le grand krach financier du XIV° siècle, ce fut la « grande commocion ». Plus connue sous le nom de grande Jacquerie.

Lundi 6 octobre 2008

(4 commentaires)

  1. Patrick, as-tu réfléchi de réunir une année de tes articles dans un volume et d

  2. D’ailleurs j’ais le titre, « abrége historique de la chasse aux pigeons ». M’enfin en parlant de lecture il y a aussi « code des gens honnéte de Balzac » dans le même genre. Beaucoup de petit article trés éducatif, mais malheureusement ça ont ne m’apprend pas a l’école tout comme « le prince » et l’art de la guerre. C’est dommage pour beaucoup de baguagistes.

  3. ou alors, pour le titre : « Ne saute pas pendant que tu es en train de pisser »…

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