Moi, je dis que le film de Louis de Funès, « faites sauter la banque« , était prémonitoire.
Près d’un demi-siècle avant l’affaire, il résume tout.
Les placements, au combien bidons, le pillage de l’or.
Le pillage du productif, par le parasite.
Quand à la crise, elle ne permet plus un traitement « oeconomique », elle dépend d’un traitement politique.
Certains disent que les états sont trop fragiles, les états ne sont pas fragiles, s’ils reprennent en main leur destin.
la reprise en main du destin, c’est la banqueroute.
Cette banqueroute, soit on la dirige, soit on la laisse faire. En aucun cas, les dettes ne sont remboursables.
Les déficits budgétaires atteignent déjà 6, 8, voire 14 % du PIB.
« Il faut garantir les acteurs contre le risque systémique qui menace. Pour cela il faut garantir les dépôts bancaires, au moins à bonne hauteur, ce qui est aujourd
« Finalement, le monde se trouve dans la conjoncture de 1948. En Allemagne, on choisit de diviser la monnaie par 10, en France, l’inflation. »
Y a quand même un probléme :
Si nous divisons la monnaie par 10, comment feront les chinois pour nous vendre leur quincaillerie?
Et comme une grosse partie de la production industrielle se fait hors zone euro, comment pourra t’on acheter, même des produits basiques, avec une telle dévaluation?
@Tree piglets
J’ai lu un article intéressant au sujet des délocalisations :
http://www.leblogenergie.com/2009/01/a-a-eut-pay.html#more
Merci Abdel.
Intéressant et cela confirme ce que je pensais.
Cela dit, ce constat de bon sens , n’offre aucune solution pour sortir de ce que j’estime une impasse.
Dévaluation, inflation ou n’importe quelles opérations monétaires ne changent rien au fait que les usines sont à l’autre bout de la planète et que, bientôt, plus personne ne pourra acheter la production asiatique.
On s’en fou de la production asiatique, c’est que de la MERDE! On a pas besoin de jeux vidéo ni d’electronique grand public. On a tout ce qu’il faut, de la bonne bouffe, des villes sympa avec des vieux restes ethétiques (même si c’est en disparition). Et en plus on recommencera à faire bosser nos ingénieurs sur des vrais sujets: electronique médicale etc..
INDEPENDANCE!
Oui, Nam, je suis parfaitement d’accord.
Mais quand même.
Je parlais de l’inter-dépendance économique l’autre jour , sans trouver un échos, mais si il y a un effondrement économique majeur, il se peut que demain, on ne trouve même plus les produits de premières nécessités dans notre pays.
L’intégration économique-qui-a-toujours-existé selon Patrick est maximale et extrêmement fragile.