En un seul mois.
On voit donc le cocktail : Licenciements massifs + Logements vides en masse + apoplexie bancaire + crise industrielle.
Dans un tel contexte économique, il n’y a qu’un seul sens possible pour les prix immobiliers : le bas (très bas).
Le gouvernement espagnol est passé en mode panique, et sombre dans le ridicule, parlant de 300 000 emplois aidés.
« Le responsable a de nouveau « demandé les banques à faire un effort maximum » pour accroître le volume des crédits aux entreprises, en particulier aux PME, et aux consommateurs pour relancer la machine économique. «
Bien entendu, il a complètement échappé au gouvernement que beaucoup de ces entreprises étaient liées au secteur immobilier, et que les particuliers souffraient d’un trop plein de dettes, n’avaient pas besoin d’en
rajouter une couche.
Quand au marché immobilier, il a besoin, lui de baisser fortement, pour se remettre en phase avec les revenus, mais aussi de purger le trop grand nombre de logements vides.
19 millions aux USA, peut-être 5 millions en France, sans doute plusieurs millions en Espagne, la surproduction a été grande.
La purge revêt deux formes, la destruction et le remembrement des immeubles. Comme la situation économique prête plutôt à l’inverse (reconstitution des lignées et éclatement des trop grands ténements immobiliers), on risque d’assister à un gonflement significatif des stocks de logements vides.
On pourrait donc assister à un activisme en matière de destructions ces prochaines années.
Après avoir travaillé à bâtir, on travaille à démolir.
Faire et défaire, c’est toujours travailler, non ?
Si ce n’est pas volontaire, cela revêtira une forme de pillage des matières premières, à l’américaine.
Mercredi 4 Février 2009
Excellente remarque, une fois de plus. Deux dans la soiré, c’est pas un peux beaucoup :))))