Immobilier britannique : la dépression.

Images_2 En Grande Bretagne, la crise économique continue de dérouler ses anneaux.
L’hémorragie d’emplois, qualifié et non qualifié, continue.
Le prix de l’immobilier s’effondre, le prix des locations baisse fortement.
Atteint du syndrome islandais, de nombreux immigrés tournent casques.
Ne restent sur place que les gens ayant attaches sur place. Les vides augmentent donc sensiblement.
Le sort de la couronne islandaise attend la livre : la non convertibilité, le contrôle des changes et pour les prêts bancaires, on ressortira l’escompte des effets de commerce pour les entreprises (Vive la stabilisation monétaire de 1799 !).
4 % à 6 % de dépression annoncés pour 2009, c’est à mon avis, fort optimiste.
Pour ce qui est de l’immobilier, il faut panacher baisse de la livre Sterling et baisse de l’immobilier proprement dit.
On voit donc bien un ravage à l’Islandaise, avec une baisse en monnaie étrangère et baisse de l’immobilier proprement dit, on atteint un total en monnaie étrangère dépassant – 40 %.

En réalité AUSSI, une autre donne va entrer en compte dans la crise qui va suivre, c’est la CREDIBILITE de l’état en question.
Exemple type, l’état français. En matière économique, il a aussi beaucoup de problèmes, mais vu de l’extérieur, c’est un havre. L’état français a retrouvé son aura historique : c’est le père de tous les états.
Génant en période de prospérité, il retrouve dans les temps troublés, toute sa raison d’être.
Né de la catastrophe, il est taillé pour la catastrophe.
D’autres n’ont pas cette usage. Né dans la facilité, ils n’ont su gérer que la facilité.

Il est tant que ces états passent par l’épreuve du feu et du fer.
Désormais, les Fouquier-Tinville seront nombreux, ils voudront des têtes.
Et ils ne seront pas facile de calmer leur soif.

Jeudi 12 Février 2009

(14 commentaires)

  1. Le probléme de l’état, outre sa taille qui doit être limitée et je n’en démords par, c’est surtout ceux qui le dirigent.
    Et pour l’instant, ce sont des incompétents que l’on doit virer à cul de pied dans le cul.

  2. Jusque là je vous suis, c’est dans la suite de la phrase, que vous vous gardez bien d’écrire, que la césure risque d’apparaître…
    A moins que vous ne plébiscitiez un nouveau venu taillé sur le modèle Obama ? 🙂

  3. Ecoutez St, vous m’êtes sympathique tout de même, mais pour l’instant, vous faites là ou vous ordonne de faire.
    Obama est un produit des banques, regardez qui a payé sa campagne et à quel niveau.
    On trouve mieux comme révolutionnaire n’est ce pas?
    Ensuite, si vous trouvez encore une légitimité à des incompétents pour diriger ce qui sera bientôt notre ruine, libre à vous.
    Moi, quand je vois Sarkosy et sa troupe de comique, je vois des gens qui ne finiront jamais leur mandat.

  4. Je suis un peu déçu de votre réponse, cher ami… Ne me ménagez pas, puisque je n’ai pas l’intention de le faire à votre égard… Je crains que cette attitude inhabituellement modérée ne cache quelque intention inavouable.

  5. La encore, mon pauvre ST, vous pêchez par radotage historique (ce qui me surprend toujours est que les fumeux progressistes tournés vers l’avenir sont restés bloqués aux années 30, alors que les « réactionnaires » sont résolument en route vers l’avenir).
    Je vous garantie que lorsque la crise s’actualisera à chaque instant dans la vie réelle, dans la vôtre en l’occurrence, vous serez bien plus radical et autoritaire que moi.
    Pour l’instant, votre situation doit être confortable, ce qui vous permet de poser en sage modéré, genre centriste bien propre sur lui à bonne conscience achetée par chére, on connait le genre de retournement de veste lorsque ces mêmes donneurs de leçons « résistants » (mouhahaha) se prennent la réalité dans la tronche.
    Rassurez vous, votre place de résistant de la 25eme heure vous attends déjà, c’est déjà tout vu mon cher ST.

  6. Une dernière chose, ST, j’ai remarqué que, pendant que je n’interviens que rarement sur les propos des autres et surtout pas pour redresser des tords idéologiques (pourtant il y a matière à faire), vous vous sentez investit comme d’une mission de bien-pensance (un peu comme l’autre con d’anti-pseudo) en relevant mes propos, ou ceux des autres pas beaux, qui seraient un « danger » parait il.
    Je ne reviens pas sur la contradiction qui veut que les fameux défenseurs de la liberté-et-contre-l’autoritarisme sont incapables de tolérer un propos divers alors que les méchants-pas-beaux laissent le débat libre s’exprimer comme il se doit.
    Ne me dîtes qu’il faut en conclure qu’il suffit de s’auto-proclamer « anti-fasciste » pour l’être?

  7. Ce n’est pas pertinent ce débat auroritarisme contre « démocratie ». S’il s’agit d’un autoritarisme éclairée, ou d’une démocratie éclairée OK aussi. Le pb est que dans les deux cas, cela a été très rare d’avoir des régimes éclairés. Vive le XVIIIeme siécle!

  8. Qui a parlé d’autoritarisme sinon ST?
    Je n’ai jamais évoqué cette politique, pas plus que Février 36 d’ailleurs.
    Si on ne s’aligne pas sur une certaine position, notamment celle du « modéré à bonne conscience low cost », ces mêmes modérés se sentent libre de faire des amalgames puant la naphtaline, au nom de la liberté d’expression et de la démocratie, cela va de soi.
    Bref, on ne peut pas aller plus loin dans le débat d’idée tant que l’on reste bloqué à des réflexes pavloviens.

  9. D’ailleurs, en me relisant, et notamment le premier post , j’affirme cela « outre sa taille qui doit être limitée » en parlant de l’

  10. Avant la question de la solution, il faudrait se mettre d’accord sur le probléme.

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