La mise en place du tribunal.

Queenmarieantoinetterevolutionarytr C’est du tribunal révolutionnaire, dont je parle.
Cette mise en place est en train de se faire, sous nos yeux, sans que certains le voient ou veuillent le voir.
Les élus républicains ferraillent dur au congrès américain contre le plan de sauvetage.
Ils s’appuient sur une frange de leur électorat clairement anticapitaliste.
Bien sûr, le président a besoin d’argent pour redresser la situation.
Mais s’il n’y arrive pas, les digues pourraient lâcher.
Et les banquiers, le lobby immobilier, accumulent les bourdes.
Coupés du pays, des réalités, pour vivre dans un monde quasi psychiatrique, certains se plaignent de ne gagner qu’un million de livres et trouvent « modeste » leur rémunération.
Quand à leurs bonus, c’est du « non négociable ».
Autres personnes en train d’alimenter l’acte d’accusation, les « responsables » de Merryl Lynch, pris la main dans le tiroir caisse,  » Andrew Cuomo indique notamment que 14 personnes ont reçu des bonus de plus de 10 millions de dollars, totalisant 250 millions, et que 696 personnes ont reçu des bonus d’un million ou plus. « 

Les médias, américains et britanniques notamment, essaient de faire oublier un trop long copinage avec les lobbys immobiliers et bancaires.
Quand à Seb Musset, il met le « doit », là où cela fait mal : ces « classes moyennes », pas trop moyennes, mais qui faisaient tout pour être bien propres sur elles, et qui se retrouvent piégées, dans un esclavage pour dettes, avec des revenus, finalement assez modestes, mais que les « dépenses automatiques » viennent grever lourdement.
Pour lui, ce ne sont pas eux qui ont craqué en premier, ce sont les plus de soixante ans. Peut être simplement, par effet de génération. Ils ont encore les souvenirs, vécus pour les plus vieux ou racontés pour les plus jeunes, des périodes sombres ou manger était un problème.
Elles ont commencés à réduire leur train de vie.
Les multiples « réformes » (lire : régressions) des retraites ont fait leur effet. Les retraités réduisent leurs dépenses.
Il n’y a guère qu’eux qui consommaient avec entrain. Dans les concessions automobiles, on ne voyait pas beaucoup d’autres personnes s’intéresser au neuf.
Mais Seb Musset a mis en relief, le grotesque de ces classes sociales, à peine au dessus du lot, qui faisaient tout pour s’en distinguer.
Il y a 40 ans, le référentiel, c’était la classe ouvrière.
Même un employé parlait de lui en se qualifiant d’ouvrier.
Aujourd’hui, l’employé, ne veut SURTOUT pas être qualifié d’ouvrier.

Pourtant, il est en train de s’apercevoir du retour à la classe ouvrière. Son immobilier est surévalué, d’une qualité basse, souvent, son épargne est en fumée, ou parti dans des placements de pauvre comme les livrets A, hier si ringards. C’était, à la limite, pour les enfants.
Il va y avoir un tribunal. Il ne connaitra que deux sanctions. Vous les connaissez déjà. C’est l’acquittement ou la mort.

Jeudi 12 Février 2009

(3 commentaires)

  1. C’est quoi votre pseudo sur la bulle immo Patrick?
    N’êtes pas obligé de répondre.:)

  2. « Il y a 40 ans, le réferentiel, c’était la classe ouvrière.  »
    Tout à fait d’accord : d’ailleurs , en projection sur l’immo, il y a ce qu’on appelle les « maisons d’ouvriers’ . Ces ont ces maisons mitoyennes à 1 étage, 90m2 de surface avec 300 m2 de jardin, et pour les meilleurs moèdeles, un petit garage en + . Il y a 40 ou 50 ans, ces maison se trouvaient loin des centre villes . Depuis, avec l’expansion des villes , elles se situent beaucoup mieux!(et sans se déplacer;-).
    Aujourd’hui, sur Toulouse et proche banlieue Est (je ne sais pas pour le reste), le prix d’une maison d’ouvrier va de 210K

Les commentaires sont fermés.