De Dublin, à l’est, en passant par Londres

Battle_of_trafalgar_poster_1805 La crise dénoue ses anneaux, très vite, sans pour autant être très pressée, elle va à son rythme, son tempo, et elle l’impose aux autorités.
En Irlande, 100 000 personnes selon la police manifestent contre les coupes budgétaires « difficiles et dans certains cas douloureuses », mais « nécessaires et justes. » Pour faire bon poids, on peut aisément multiplier le chiffre policier par 2 (minimum), voire 3, et pour un « équivalent France », on arrive aisément à plus de trois millions de personnes. Bien entendu, on peut couper sur la bête et le particulier, prié de se serrer la ceinture, mais en aucun cas faire porter les responsabilités aux financiers.
Pour répondre à l’objection d’un internaute : « Crise oblige, ceux-ci rapatrient dans leur pays d’origine une partie des capitaux dont ils manquent. « 
La montée du Franc suisse, dans un premier temps est donc fort explicable. On avait observé cela en 1998 avec la crise asiatique, qui avait entrainé une ruée sur les bourses occidentales.
« S’il devait se produire des dérapages importants, il serait essentiel de faire jouer le principe de solidarité « . En gros, préparez vous à douiller pour … (mettez la nationalité que vous voulez).

Les rentrées fiscales britanniques de janvier 2009, s’effondrent.
D’habitude, le mois de janvier est plutôt bon, du fait des fêtes, mais là, c’est patatra.
Quand à la fiction du pourcentage -bas- d’endettement de l’état, il n’est du qu’à la magouille à la petite semaine des « partenariats publics-privés », qui n’est qu’une manière de faire porter une partie de la dette par une autre structure : les intérêts étant remplacé par des loyers (chers, comme on est entre amis).

Le boulet de la crise immobilière et financière troue désormais les coques. Le démâtage des ponts et le massacre de l’équipage sur le pont est lui, terminé.
Il ne reste plus qu’à couler.

Samedi 21 Février 2009

Un commentaire

  1. Les choses ne font juste que de commencer. L’indicatuer de stress économique étant l’or, je ne vous raconte pas comment en 3 mois le stress est monté. Moi qui pensais que cette crise était la volonté de certians acteur économique et politique, qui avait l’intention de tout raffler, je pense qu’ils se sont fourré dans un trés gros merdier. Ils nous ont foutu dans un gros merdier, serait plus juste.

Les commentaires sont fermés.