Alstom et Jane, le 11 avril 2021

La dernière publicité « institutionnelle » d’Alstom a le (grand) mérite de détourner l’attention des incertitudes du présent.

On lit : « Le 11 avril 2021,

Ce matin-là, à Washington, il fera beau ou mauvais. Jane prendra son métro. Ou un taxi. Elle ira travailler. Non, elle ira se promener. Elle sera amoureuse ou non. Elle prendra son métro. Qu’est-ce qu’on en sait ? En revanche, on sait que son métro sera là. C’est sûr, c’est certain. La rame dans laquelle Jane prendra place est déjà en construction dans nos usines américaines. Elle sera livrée en 2006. »

Signé de la « baseline » : « Alstom, le futur est notre quotidien ».

Et pendant ce temps-là, le méthanier GDF-Energy, qui devait être livré fin 2004 ne le sera qu’en 2006. Le sur-coût pourrait se chiffrer à 50 millions d’euros.

Les défauts et les retard de livraison ne sont pas du meilleur effet commercial, ni sur le marché des méthaniers, ni sur le marché des paquebots. Ni en bourse, où les vieux démons de la sur-facturation ternissent le rebond de la valeur entamé en août 2004.

J’aurais préféré que Jane m’annonce prendre le TGV entre Chicago et Washington, en ce petit matin du 11 avril 2021.

(11 commentaires)

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