Le pétrole, l’Iran et le gouvernement américain

Les marchés financiers sont tellement sous perfusion pétrolière que chacun s’interroge sur la répétition (?) de ce qui s’est passé depuis 8 jours : une hausse brutale au-delà de 60 dollars le baril de « light sweet crude » (quel sobriquet…) suivie d’une chute non moins brutale. Avec un haut-le-coeur en bourse.

L’élection présidentielle iranienne en a été le point névralgique, avec l’arrivée du maire de Téhéran, réputé ultra conservateur.

L’Iran, c’est tout de même le second producteur mondial de pétrole (après l’Arabie Saoudite) avec 13,3 % de la production (en mai) et 10% des réserves mondiales prouvées.

Naturel que les opérateurs se soient crispés – le gouvernement américain, qui voyait l’Iran comme une sorte de réservoir potentiel pour le terrorisme, a tout intérêt à modifier ses positions et prises de positions s’il ne veut pas provoquer une nouvelle envolée du pétrole.

C’est un des paramètres du dossier chaud de l’été…

(3 commentaires)

Les commentaires sont fermés.