Le fondateur de WorldCom, Bernie Ebbers, 63 ans, visé dans la note « Des psychopathes à la bourse » vient d’être condamné à… 25 ans de prison. Sa peine a été réduite de 30 à 25 ans en raison du don de sa fortune à des associations caritatives et de ses problèmes de santé.
Pas de main morte, la justice américaine. Pour mémoire, WorldCom avait signé des fraudes comptables de 11 milliards d’euros, et la société, dont la capitalisation boursière avait culminé à 180 milliards de dollars, a été complètement détruite.
Mon avis : le problème avec les « psychopathes de la vie des affaires », si on admet leur état pathologique, est de les empêcher d’agir – pas de les condamner une fois le mal accompli. Si des patrons sont effectivement des malades mentaux, ils ne sont pas responsables de leurs agissements.
Dans ce domaine en particulier, la gouvernance d’entreprise doit s’améliorer en filtrant davantage – les test sont une des solutions.
Nota : pourquoi les élus politiques ne seraient-ils pas soumis à ces tests ? Quand un pays décide « sciemment » (?) de passer d’une situation d’excédent budgétaire à un déficit notoire (je pense en particulier aux Etats-Unis), je m’interroge…