-11% pour le leader mondial de la téléphonie mobile. Aujourd’hui, le titre Nokia se comporte comme celui d’une valeur technologique à la valorisation extrêmement tendue, et ne souffrant pas la moindre déception.
Or la valorisation de Nokia n’était pas extravagante (PER 2005 proche de 17 ou 18), en tous cas loin des sommets atteints en juillet 2005 lorsque Nokia avait administré son premier vrai coup de semonce boursier.
Tout cela pour dire qu’en fait, sans en avoir l’air, les valorisations sont tendues…
Car le bénéfice trimestriel de Nokia (second) n’a manqué les attentes que d’1 centième d’euro. Le marché attendait 0,19 cent par action, alors que la direction avait annoncé fin avril s’attendre à un bénéfice compris entre 0,15 et 0,18… 0,18 est sorti…
Bon, c’est vrai que les commentaires de la direction n’ont rien arrangé : la pression sur les prix des combinés dans les pays émergents (Inde…), où est le gros de la croissance du marché, va se maintenir jusqu’en fin d’année. Le bénéfice du troisème trimestre sera donc inférieur aux attentes.
Je ne sais pas à quel niveau l’action va se reprendre. Mais la brutalité de la réaction à la baisse me dit que les marchés d’actions, en général, sont surachetés, donc dangereux à l’achat…