Bourses : après l’effet Katrina, l’effet Angela

Ce matin, l’Europe boursière se crispe sur l’Allemagne, où les deux canditats revendiquent le poste de Chancelier… Les marchés détestent l’incertitude, surtout si le cadre politique se dissolve – au moins temporairement. On se souvient du vide politique après les élections présidentielles américaines de 2000 : durant près de 2 mois, les marchés s’étaient demandés si Georges W. Bush allait effectivement devenir Président, s’il en aurait la légitimité. L’air de rien, cette période brouillée avait sonné le top départ d’une baisse durable des marchés.

Le CAC 40 a donc perdu jusqu’à 1% à l’ouverture. Pas de panique donc, mais c’est tout de même significatif.

En Allemagne, la baisse du Dax se monte à 2% – là, ça devient sérieux. A relativiser, cependant : l’indice avait atteint un point haut, anticipant justement une victoire d’Angela M.

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