Décidemment cela bouge actuellement dans le secteur des chemins de fer puisqu’après l’accord entre ALSTOM et AnsaldoBreda, une société du Groupe italien Finmeccanica, que je signalais cette semaine, c’est autour de l’équipementier allemand SIEMENS de signer avec Les Chemins de fer de Russie (RZD) un mémorandum de coopération pour cinq ans en matière d’assistance technique et d’innovation, a annoncé vendredi le service de presse de RZD.
Il se pourrait bien que l’annonce cette semaine de l’un et l’autre accord ne soit pas un simple hasard de calendrier, les projets étant en concurrence certaine pour l’attribution de nouveaux marchés.
« L’objectif du mémorandum est de nouer des contacts dans la conception, l’exploitation et l’entretien des équipements et du matériel roulant des chemins de fer, de trouver des solutions techniques pour différents projets », selon le communiqué de RZD.
La coopération sera développée dans plusieurs domaines, dont les trains à grande vitesse, les voitures voyageurs, les locomotives, les télécommunications et l’électricité.
En avril dernier, RJD signait avec Siemens le traité portant sur la construction de trains à grande vitesse en Russie. « Ce traité vise à assurer à notre pays des profits sociaux et économiques maximums », avait souligné alors le président de RJD. La construction, fin 2007, d’un train expérimental capable de rouler à une vitesse de 300 km/heure, conçu par des ingénieurs allemands et russes sur commande et d’après le cahier des charges de RJD, sera le résultat de la réalisation du projet qui prévoit la fabrication de 60 trains au total, avait-t-il noté.
Dans le but de réaliser cet objectif, a annoncé Guennadi Fadeev, Siemens crée en Russie une filiale qui organisera, conjointement avec des partenaires russes, une production de haute technicité et portera progressivement, en l’espace de cinq à six ans, la part des pièces russes dans le coût d’un train à plus de 70%.
Je pense que la Russie redeviendra ce qu’elle était avant, si ce ne sera pas dix fois plus puissante . Qui sait ,l’ex-URSS est peut être en mutation. S’ils arrivent à construire un train à grande vitesse et qui peut relier l’Europe à l’Asie. Je crois qu’il faut visioner l’avenir dans l’Est. fin