Alors que depuis plusieurs semaines, les dirigeants de la Banque centrale européenne (BCE) prépare les esprits à une augmentation des taux d’intérêt , certains même annonçant la date de sa prochaine réunion du 1er décembre, John Monks, Secrétaire général de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) a estimé, lors de la réunion du dialogue micro-économique, que « ce discours sape la confiance économique et met en péril la relance. Avec des salaires réels, qui ne bougent pas, la BCE devrait simplement laisser passer la flambée des prix du pétrole. Après cinq ans de ralentissement économique, l’Europe ne put pas se permettre de nouveau une année de croissance maigre. »
Le 4 novembre, Jean-Claude Trichet avait, en effet, laissé entendre, après l’annonce faite par la Réserve fédérale (banque centrale des Etats-Unis) d’augmenter les taux américains, qu’une hausse des taux d’intérêt européens n’était pas à exclure dans les semaines à venir. Le 14 novembre, c’était au tour de Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, de relancer l’idée par crainte d’une reprise de l’inflation.
Cependant, une augmentation des taux, qui a pour conséquence de rendre le crédit moins attractif, risque d’étouffer dans l’oeuf une croissance économique encore bien timide.
Pour rappel, le Dialogue Macroéconomique est un forum mis en place par le Sommet de Cologne en 1999. Il se réunit deux fois par an pour discuter des politiques macro-économiques en vue d’améliorer la combinaison de politiques et soutenir une croissance économique durable élevée. Les partenaires sociaux européens, la Commission européenne, la Banque Centrale Européenne et les Ministres des Finances comptent parmi les participants.
trouvé sur les echos l’avais d’un notaire parisien :
« Si l’environnement juridique et fiscal est en train de vivre une révolution, l’environnement économique, lui aussi, évolue. Pour Bernard Monassier, « la hausse des matières premières et notamment du pétrole, la prochaine hausse des taux d’intérêt qui s’annonce pour éviter une reprise de l’inflation, vont amener à une redéfinition des options patrimoniales dès 2006. » Quelles seront les conséquences sur les options ouvertes aux particuliers ? « Le marché de l’immobilier devrait être le premier concerné par ce retournement de situation, mais peut-être également celui des actions, constate Maître Monassier. Il est loin le temps de nos aïeux où l’on pouvait prévoir une stratégie familiale, patrimoniale et fiscale à 50 ans. » Les lendemains ne chanteront que pour ceux qui ont appris à chanter… »
Alors crac boursier a partir du 1er decembre lors de l’annonce des taux d’interets par la BCE???
crack ? certainement non. Correction, peut être oui… un retour à 4500 points, pourquoi pas.
Pour qu’il se produise un crack, il faut nécessairement des valorisations folles de secteurs ou de titres phares, ce qui n’est pas le cas… le PER du CAC à 4600 points se situe autour de 14, non ?
la hausse des taux d’interets a pour objectif de contenir l’inflation reelle ( matieres premieres, immobiliers, et les metaux rares). l’economie n’est soutenue que par le credit. il etait donc temps de calmer le jeux , car quand on emprunte pour par cher (3,5 a 4/100) cela produit de l’inflation ex l’immobilier.les gens ont acheter en empruntant car les rendements de l’immobilier etaient allechants (15/100 de rendement annuel). aujourd’hui la bce vient de dire stop a la speculation immobiliere car elle degrade considerablement le pouvoir d’achat des plus demunis. les prix de l’immobilier a double en 5 ans , ce qui est loin d’etre le cas pour les salaires. la vraie crainte est de se laisser depasser par l’hyper inflation (2 chiffres) tout commence a flamber (matieres premeieres, loyers immobiliers, metaux precieux etc…) bref tout ce qui represente encore de la valeur pour les investisseurs les plus riches; les monaies sont delaissees car il y en a de plus en plus / gonflement de la masse monetaire. dans 10 ans les etats se payeront en or et refuseront certaines monaies comme garantie. nous vivons une crise sans precedent car les fondamentaux du capitalisme ne sont plus respectes depuis un certain temps. seule la plusvalue compte au detriment du minimum sociale . les politiques prenent de gros risques en soutenant la demande des actionnaires de faire toujours plus de marges. les benefices des entreprises ont ete multiplies par 50 depuis 20 ans tandis que les salaires par 4 seulement.
« tout commence a flamber (matieres premeieres, loyers immobiliers, metaux precieux etc…) bref tout ce qui represente encore de la valeur pour les investisseurs les plus riches; les monaies sont delaissees car il y en a de plus en plus / gonflement de la masse monetaire. dans 10 ans les etats se payeront en or et refuseront certaines monaies comme garantie. »
… effectivement , je suis en train de préparer un post sur le sujet …