Les pays africains se considèrent insatisfaits des propositions du directeur général de l’OMC, Pascal Lamy, destinées à corriger le déséquilibre dans les échanges internationaux de coton.
M. Lamy a présenté récemment aux 148 pays membres de l’OMC son projet de déclaration qui devra être adopté par la conférence ministérielle de l’institution multilatérale, prévue du 13 au 18 décembre à Hong Kong.
Ce texte ne reprend pas l’idée d’un fonds de compensation destiné à aider les producteurs africains lésés par les subventions que les pays riches, principalement les Etats-Unis, versent à leurs producteurs de coton, a déploré l’ambassadeur du Bénin auprès de l’OMC, Samuel Amehou.
Les Africains exigent que les pays riches cessent le versement de subventions à l’exportation du coton dès la fin de cette année et 80% des subventions directes aux producteurs avant la fin de 2006, avant arrêt total en 2009.
Nombreux sont ceux qui craignent même qu’une incapacité à reformer le commerce de coton fasse échouer la conférence de l’OMC.
Les Etats-Unis ont proposé au début du mois une aide globale de sept millions de dollars pour « améliorer » la production cotonnière du Bénin, du Burkina Faso, du Mali, du Tchad et du Sénégal.
Afin de soutenir leurs producteurs et garantir la survie d’un secteur compétitif, les pays africains rachètent le coton produit localement, ce qui coûte par exemple 150 millions de dollars par an au Burkina Faso, le plus gros producteur africain. Selon la grande organisation caritative britannique, Oxfam, l’Afrique a perdu en moyenne 441 millions de dollars suite aux distorsions commerciales dans les prix mondiaux du coton.
Pour l’Egypte, la question du commerce agricole est d’une importance particulière. Le pays s’inquiète également des subventions américaines à ses producteurs de coton, le coton ayant été une exportation principale pour l’Egypte pendant des siècles. Ces subventions ont fermé l’accès du marché américain aux producteurs et exportateurs égyptiens de coton.
« Le genre particulier de coton à fibre long cultivé par des fermiers américains est le principal concurrent du coton égyptien dans le marché américain« , selon un analyste économique basé au Caire. Selon lui, d’autres pays du G20 auraient eu leurs marchandises agricoles stratégiques bloquées hors du marché à cause des distorsions et barrières commerciales.
L’Egypte espère parler à Hong-Kong pour elle-même et également pour les Etats africains. Le pays des pyramides possède l’économie la plus forte au sein du groupe des pays arabes nord-africains.
Le ministre égyptien du Commerce extérieur et de l’Industrie, Rachid Mohamed Rachid, a précédemment déclaré aux médias que l’Egypte espérait jouer un rôle actif dans la défense des positions africaines sur les questions en débat à l’OMC.
Cf. également :
. Des producteurs dans du coton
. Egypte-Israël : nouveau Camp-David ?
Une petite distraction en bandes dessinées sur l’OMC :
http://www.local.attac.org/paris19/article.php3?id_article=116
I like the helpful information you provide in your articles.
I’ll bookmark your weblog and check again here frequently.
I am quite certain I will learn many new stuff right here!
Best of luck for the next!
All kinds of investments include certain dangers.
A monetary advisor is your planning partner.
Hi there, just wanted to tell you, I liked this post. It
was practical. Keep on posting!
That is true for investment advice as effectively.
I am in fact thankful to the holder of this web site who has
shared this great piece of writing at here.