Le fonds souverain d’Abou Dhabi, la société IPIC a annoncé mardi la cession d’un bloc de 1,3 milliard d’actions de la banque britannique Barclays. Une opération qui a engendré la dégringolade du cours de l’établissement financier.
Vaste retournement pour l’organisme qui avait soutenu Barclays à l’automne dernier en entrant dans son capital. La transaction lui rapportant une confortable plus-value …
International Petroleum Investment Company (IPIC),société publique de l’émirat, a vendu mardi pour 3,5 milliards de livres environ d’instruments financiers qui doivent être convertis en actions Barclays d’ici la fin juin.
Le produit de la vente représente la bagatelle de 13,5% du capital de Barclays. Les sommes ainsi « récupérées » seront réinvestis dans l’industrie pétrolière, a indiqué IPIC (International Petroleum Investment Company) dans un communiqué. La vente pourrait rapporter environ quatre milliards de livres (4,7 milliards d’euros et générer une plus-value de l’ordre de 1,5 milliard de livres (1,7 milliard d’euros). Les titres ont été vendus 265 pence pièce, a précisé Crédit Suisse, l’intermédiaire chargé de l’opération. Le placement s’est fait avec une décote de 16% sur le cours de clôture de lundi (316,25 pence).
Cette opération s’effectue alors que le titre Barclays avait grimpé de quelque 50% depuis la prise de particition du fonds émirati fin octobre.
Barclays avait alors levé 7,05 milliards de livres, notamment auprès du Qatar et d’Abou Dhabi. La banque comptait ainsi échapper à l’arrivée du gouvernement britannique à son capital.
IPIC, qui a servi de véhicule d’investissement dans cette affaire, appartient à Cheikh Mansour ben Zayed al-Nahyan, membre de la famille régnante d’Abou Dhabi, déjà connu au Royaume-Uni pour posséder le club de football de Manchester City.
Il avait apporté un total de 3,5 milliards de livres et souscrit 1,5 milliard de livres d’options (« warrants ») supplémentaires, devenant le premier actionnaire de Barclays avec potentiellement 16,3% du capital.
Le directeur général de Barclays John Varley a pour sa part confirmé que sa banque entendait « renforcer encore les liens stratégiques et commerciaux » avec Abou Dhabi.
Mais les investisseurs semblent apprécier avec modération une telle opération alors que l’entrée au capital d’Abou Dhabi avait été présentée comme un investissement de long terme et une marque de confiance dans le potentiel de la banque.
Vers 09H45 GMT, l’action du groupe chutait de 14,31% à 271 pence, signant la plus forte baisse des valeurs vedettes londoniennes.
Certains analystes estiment même que ce « coup » laisse désormais planer le doute sur les réels objectifs visés par les investissements étrangers, en particulier les investissements en provenance du Moyen-Orient.
Sources : AFP, Reuters
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