Plus de 6.000 emplois seront supprimés à Electricité de France d’ici fin 2007 par le non remplacement partiel des départs à la retraite et sans licenciement, a annoncé EDF à l’AFP, la CGT voyant aussitôt dans cette annonce les germes d’une « confrontation ».
A la faveur des départs en retraite d’ici, 9.000 au total d’ici 2007, a indiqué la direction, EDF compte remplacer « un départ sur trois, ou sur quatre selon les métiers », soit une réduction d’effectif comprise entre environ 6.000 et 6.500 emplois.
« S’agit-il d’un effet d’annonce pour faire monter le cours de la Bourse ? » s’est interrogé Maurice Marion, porte-parole de la fédération.
La Fédération CGT de l’Energie (53% aux élections professionnelles), s’est dite « sidérée par une annonce qui préfigure une autre logique économique dans le droit fil de l’ouverture du capital d’EDF, de sorte que le gouvernement doit très vite faire entendre sa voix ».
« Ces projets sont aux antipodes du vécu des salariés d’EDF qui pointent un manque de personnel dans tous les services, pour faire face aux intempéries, procéder aux travaux dans des délais acceptables, et développer les services de proximité en liaison avec les collectivités locales, en direction notamment des plus démunis », a souligné encore le porte-parole de la CGT.
Selon lui, « il va nécessairement y avoir une confrontation ». La CGT, a souligné M. Marion, entend « poursuivre sa campagne pour identifier site par site, région par région, les besoins en emplois afin de permettre à l’entreprise d’accomplir ses missions, en défendant les conditions de travail des personnels avec le souci réaffirmé de conforter le service public en s’adressant à l’opinion toute entière ».
EDF dégraisse
EDF vient tout juste d’annoncer la suppression d’environ 6.000 emplois d’ici à fin 2007. Il n’y aura aucun licenciement sec. Certains départs à la retraite ne seront pas remplacés. Ceci intervient dans le cadre d’une politique d’économie visant à
inéluctable et prévu dans le pack « privatisation »