Pour faire face à Vladimir Poutine, le nouveau « gas-devil » … l’Ukraine volerait du gaz transitant sur son territoire, Kiev affirmant même qu’elle préleverait du gaz turkmène lui appartenant, dont la Russie était censée assurer le transit.
Un responsable de la compagnie gazière ukrainienne d’Etat, Naftogaz a reconnu que « sur les dernières 24 heures », l’Ukraine avait « prélevé 90 millions de m3 » de ce gaz turkmène, qu’elle dit continuer de recevoir alors même que Gazprom affirme bloquer son passage en territoire russe. Ce dernier dément quant à lui qu’il puisse s’agir de gaz turkmène et insiste sur le fait que le gaz « volé » est bien russe.
Nous prélevons du gaz turkmène en toute légalité », en vertu d’accords signés avec ce pays a déclaré Naftogaz, lors d’une conférence de presse.
Face à l’annonce faite par Gazprom, selon laquelle le gaz turkmène destiné à l’Ukraine ne transiterait plus par ses installations depuis le 1er janvier, le responsable ukrainien reste perplexe. Ces propos ajoutent au climat de confusion autour de la baisse des volumes du gaz russe destinés aux marchés européens, que Gazprom affirme compenser par l’envoi de volumes plus importants depuis lundi soir.
Selon le porte-parole de Gazprom, son groupe ne laisse plus transiter de gaz turkmène par son réseau depuis le 1er janvier et monopolise désormais les exportations de gaz turkmène par la Russie, en vertu d’un accord conclu le 31 décembre 2005 avec le société gazière Turkmengas. Il n’a pas souhaité commenter par ailleurs une possible contestation juridique par Kiev de ce tout récent accord.
Fin juillet 2004, Gazprom et son homologue ukrainienne, Naftogaz, avaient fondé une société mixte, RossOukrEnergo, qui devait gérer le transit du gaz turkmène vers l’acheteur ukrainien.
Selon un communiqué publié à l’époque, Gazprom avait signé avec la partie ukrainienne un accord en vertu duquel il s’engageait à assurer le transport du gaz turkmène à travers l’Ouzbékistan, le Kazakhstan et la Russie et à fournir à la frontière ukrainienne des volumes de gaz qui devaient être portés graduellement de 44 milliards de m3 en 2005 à 60 milliards entre 2007 et 2028.
attention avec les titres!
« voler », « voler » – tout le monde a avalé le verbe utilisé par le Gazprom.
Gazprom gagne dans la guerre d’information avec la desinformation! et les Européens, comme d’hab avec la Russie, se laissent manipuler. Bravo!
🙁
c’est pour cela que j’ai utilisé le conditionnel !!! et j’ai qd même parlé de POUTINE comme étant le nouveau gas-devil 😉 …. !!!
j’ai même failli -pour la petite histoire – mettre que l’ukraine volait au secours du pétrole !!!
je voulais dire « volait au secours du gaz » !!! POUTINE commence à me fatiguer 😉 !!!
KIEV, 5 jan 2006 (AFP)
La compagnie publique ukrainienne Naftogaz a menacé jeudi de poursuivre en justice le porte-parole du géant russe Gazprom pour avoir accusé Kiev de « voler » du gaz transitant vers l’Europe via l’Ukraine, avant que l’intéressé ne dise avoir obtenu un démenti de Naftogaz.
« Notre porte-parole s’est livré à un échange de courriers avec le porte-parole de Gazprom (Sergueï) Kouprianov. Et je n’exclus pas que cette correspondance soit transférée aux organes judiciaires », a déclaré le chef de Naftogaz Olexi Ivtchenko sur la chaîne ukrainienne Kanal 5.
« Nous avons contacté aujourd’hui Naftogaz », après les déclarations de M. Ivtchenko, a réagi le porte-parole de Gazprom, interrogé à Moscou par l’AFP.
« Ils nous ont assuré que de telles mesures ne seraient pas prises », a ajouté M. Kouprianov, ajoutant « estimer que tous les problèmes, y compris concernant la livraison de gaz depuis le 1er janvier, étaient désormais réglés ».
Cette semaine, M. Kouprianov a accusé à maintes reprises les Ukrainiens de prélever illégalement du gaz russe en transit sur leur territoire, après la coupure par Gazprom de ses livraisons à l’Ukraine, employant le terme de « vol ».