Alors que lundi, le terme de « Vent de panique » que j’avais employé pour résumer la situation semblait excessif à certains, les faits semblent me donner raison … voire même plus. Les marchés mondiaux ont été de nouveau fortement impactés jeudi, le vent de panique pouvant céder désormais la place à la tempête.
Les Bourses européennes ont ainsi nettement décrochées, plombées à la fois par des inquiétudes concernant les conséquences de la chute du prix du baril et les tendances que pourrait suivre le cours du pétrole lui-même. Les investisseurs s’avèrent tout particulièrement inquiets de la santé de l’économie mondiale … et désormais de celle des banques.
Si la journée de mercredi avait pu laisser percevoir quelques embellies, les places financières s’enfoncent un peu plus dans le rouge, le marasme qui semblait poindre en début d’année ne faisant que se rapprocher.
Au final, la sinistrose ambiante est telle que les marchés européens, qu’elle aura à son tour impacté Wall Street, la place boursière affichant elle-aussi un net recul.
Bilan des courses : jeudi, à la clôture, la Bourse de Paris perdait 4,05%, Francfort 2,93%, Londres 2,39%, Milan 5,63% et Madrid 4,88%. Les marchés asiatiques ont également clôturé massivement en baisse dans la matinée.
Si depuis quelques jours, le établissements bancaires affichent leur fragilité, la journée de jeudi leur aura été particulièrement douloureuse. En France, la Société Générale a reculé à la clôture de 12,6%, tandis qu’en Italie, BMPS plongeait de 9,9%. En Espagne, Santander perdait quant à elle 6,9% tandis qu’à Londres, Barclays chutait de 6,2%. Du côté de nos voisins helvétiques, la situation ,n’est pas plus brillante, Credit Suisse dégringolant de 8,4% tandis qu’UBS perdait 4,6%.
Plusieurs journaux allemands parlent désormais de « tremblement de terre bancaire ». Il faut dire que Deutsche Bank, qui avait tenté de rassurer sur sa solvabilité en début de semaine a nouveau plongé de 6,1% jeudi.
Si John Cryan, le nouveau patron de la première banque allemande a certes tenté de faire croire le contraire, il n’a semble-t-il pas réussi à rassurer les investisseurs sur la solidité financière de l‘établissement financier et sur sa capacité à honorer ses créanciers. La défiance prévaut face à ce qui est devenu en quelques années la brebis galeuse du secteur financier allemand, la banque devant tout de même gérer la bagatelle de 6.000 actions juridiques menées à son encontre et venant de publier une perte de près de 7 milliards d’euros pour 2015.
Désormais les rumeurs d’une recapitalisation vont bon train, ce qui signifie que le géant bancaire allemand va devoir être aidé, alors que sa valeur en Bourse est retombée à celle de 1984 …
Les choses ne vont guère mieux en Italie, où les faillites bancaires s’enchaînent. Fin 2015, alors des petits épargnants italiens découvrent qu’ils sont ruinés, la situation désespérée de l’un d’entre eux le pousse au suicide. Ce qui provoque un véritable choc dans tout le pays tandis que les banques italiennes sont cotées en Bourse voient le cours de leur titre fortement chuter, et connaissent désormais les affres d’un véritable krach bancaire.
Désormais, les marchés redoutent la contagion du phénomène à d’autres banques européennes. Ainsi, depuis le début de l’année, la Société générale a perdu 35% à la Bourse de Paris, les investisseurs mettant dans le même sac les banques dotés d’un bilan sain, comme en France, et celles qui n’en ont pas.
Tentant de rassurer les marchés, le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem est quant à lui monté au créneau en début d’après-midi , affirmant que la zone euro et ses banques étaient structurellement dans une « bien meilleure situation » qu’il y a quelques années.
Si certains analystes estiment certes que la panique semble quelque peu auto-entretenue et que les investisseurs ne semblent plus se fier aux fondamentaux, il n’en demeure pas moins que les
banques centrales peinent de plus en plus à rassurer.
Elisabeth Studer – 11 février 2016 – www.leblogfinance.com
http://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/la-bce-n-hesitera-pas-a-agir-en-mars-si-elle-le-juge-necessaire-previent-draghi_1763914.html
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