Premier impact économique annoncé dans le cas où le Front National gagnerait les élections régionales en Nord Pas de Calais Picardie. Marine Le Pen, dirigeante du FN, qui espère obtenir dimanche prochain le mandat de Présidente de Région a affirmé qu’elle entendait supprimer toute la coopération internationale de la région en cas de victoire de son parti. Des propos jugés indignes par la secrétaire d’Etat au Développement Annick Girardin. Mais qui au final pourraient nous mener à des dossiers extrêmement intéressants liés à l’industrie pharmaceutique, si on prend la peine de fouiller un peu ….
S’exprimant lundi sur RMC, Marine Le Pen a déclaré que « ce n’est pas du tout le rôle de la région que de payer des moustiquaires aux détenus au Sénégal dans le cadre de la lutte contre le paludisme« . Ajoutant « dans notre région où les maladies graves et le cancer notamment font des ravages, les enfants autistes, on est obligés de les envoyer en Belgique parce qu’on n’a pas de structures pour les accueillir ».
Ou quand Marine Le Pen s’attaque – sans le savoir ? – aux essais cliniques de l‘industrie pharmaceutique de Nord pas de Calais …. vaste sujet ….
« Je vais supprimer toute la coopération internationale » a-t-elle tout de go affirmée, se voyant d’ores et déjà vainqueur, étant certes arrivée en tête dans cette région avec plus de 40% des voix lors du premier tour des élections régionales. Selon elle, chaque euro dépensé devra être un euro utile pour la région et les habitants. Sous-entendant que tel n’était pas le cas à l’heure actuelle.
« Ces propos sont totalement indignes et en total décalage avec la réalité« , a réagi quant à elle la secrétaire d’Etat au Développement. Annick Girardin ajoutant que la coopération internationale menée par les régions, notamment le Nord, faisait « profiter des dizaines d’entreprises » – sans toutefois les nommer – et que « des centaines de jeunes » profitaient des formations dans ce secteur. « Supprimer l’aide au développement, c’est construire un monde encore plus inégalitaire« , a par ailleurs affirmé Mme Girardin. Tout en soulignant la contradiction entre les propos de Marine Le Pen et ceux de sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, laquelle a affirmé fin novembre devant l’Assemblée nationale être opposée à la baisse de la part accordée par la France à l’aide au développement.
A l’heure actuelle, la Région Nord pas de Calais mène quant à elle une série de projets de coopération au Mali, au Sénégal, à Madagascar, au Brésil mais aussi dans la région polonaise de Silésie. L’enveloppe attribuée à ces projets est de moins de 6 millions d’euros sur un budget total de 1,7 milliard, si l’on en croit les données officielles.
« Au travers de la coopération décentralisée, la Région est engagée dans des partenariats avec d’autres régions du monde, sur des enjeux d’aménagement du territoire et de développement durable, impliquant les collectivités, les acteurs des territoires (Institutions, associations, ONG, entreprises, universités, hôpitaux, lycées et les populations concernées », précise pour sa part le site internet de la Région Nord Pas de Calais.
– Espoir pour la santé : une ONG liée à l’Institut pasteur de Lille pour essais cliniques et tests de vaccins
S’agissant de l’aide de la région Nord pas de Calais envers le Sénégal dans le cadre de la lutte contre le paludisme, il n’est pas inutile de rappeler les éléments ci-après : Espoir pour la santé (EPLS) est une organisation non gouvernementale sénégalaise regroupant des scientifiques, médecins, ingénieurs, techniciens et administratifs du Sénégal et de France, dont le but officiel est de lutter contre deux grands fléaux infectieux qui pèsent sur les populations de la vallée du fleuve Sénégal : la bilharziose et le paludisme. Sa recherche est dédiée à la mise en place de nouveaux outils de lutte contre ces deux maladies graves, nous est-il précisé.
En mars 1990, à la demande des autorités sénégalaises et du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, une mission d’étude de l’Institut Pasteur de Lille, s’est rendue dans la région de Saint-Louis au Sénégal, en raison de l’épidémie de bilharziose qui y sévissait. De cette mission naquit le programme ESPOIR qui pendant près de 15 ans réalisa de grands programmes de recherche en collaboration avec les scientifiques et médecins sénégalais. Lesquelles furent soutenues par l’Union européenne, le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, le ministère français des Affaires étrangères, l’OMS. Tout de même …
Par filiation directe, ce programme a donné lieu à la constitution de l’association sénégalaise ESPOIR Pour La Santé (EPLS). Cette association, devenue ONG depuis juillet 2008, agissant sous la tutelle du Ministère de la Santé et de la Prévention Médicale du Sénégal, a ainsi accru ses capacités de recherche et d’actions tout en préservant les qualités scientifiques et médicales qui assurent ses fondements, ajoute-t-on pour nous rassurer.
EPLS dédie ses activités à la recherche clinique sur les endémies parasitaires présentes dans la vallée du fleuve Sénégal. Les programmes de recherche entrepris intéressent le domaine fondamental jusqu’au domaine des essais cliniques pour le diagnostic, la thérapie et la prévention (vaccins). Ou quand la population sénégalaise permet de réaliser des essais cliniques à moindres frais, sous couvert d’aide médicale internationale, nombre de Sénégalais sont de moins en moins dupes …
L’ONG accueille des scientifiques issus notamment de l’université Cheikh Anta Diop (Dakar), de l’IRD de Dakar et de Montpellier, de l’Institut Pasteur de Dakar, de l’Inserm, du CNRS, de l’Institut Pasteur de Lille, de la Faculté de Pharmacie de Lille, du CHRU de Lille. Au final, EPLS est une structure certifiée par l’Inserm et la CRO Quintiles pour la réalisation d’essais cliniques. Tout en s’investissant parallèlement dans la formation d’étudiants. Des essais cliniques sur des patients non rémunérés via une main d’oeuvre payé à moindres coûts que sont stagiaires et étudiants ? … allez savoir …
EPLS a choisi d’être une organisation non gouvernementale sénégalaise pour pouvoir assurer son indépendance dans les choix d’orientation d’une recherche clinique la mieux adaptée au contexte du terrain, précise par ailleurs l’ONG …. encore une fois pour nous rassurer. C’est donc qu’on pourrait être en droit d’en douter ?
– Quand la coopération décentralisée Sénégal / Nord Pas de Calais permet de réaliser les essais cliniques d’un vaccin
Le très officiel site de la Commission Nationale de la Coopération décentralisée nous apprend pour sa part que la coordination interrégionale a été sollicitée par la Région Nord-Pas de Calais pour participer à la dernière phase d’essais cliniques du vaccin Bilhvax contre la bilharziose.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la bilharziose est directement responsable du décès de 11000 personnes par an et provoque, par ailleurs, des lésions dramatiques (destruction des reins, cancer de l’arbre urinaire, anémie voire stérilité définitive) qui conduisaient avant 2008 au décès de 500 000 personnes chaque année. Au total, la bilharziose concerne 600 millions de personnes dans le monde et en majorité les enfants.
Cette maladie parasitaire, qui est la plus répandue après le paludisme, se rencontre essentiellement dans les pays où les infrastructures de santé, d’hygiène et d’accès à l’eau potable sont déficitaires ; elle est présente dans 75 pays dans le monde ; l’Afrique subsaharienne est particulièrement touchée, et notamment le bassin du fleuve Sénégal. Or, le seul traitement existant en 2008 consistait en une chimiothérapie qui a des limites en terme de coût et surtout, de plus en plus, en terme de résistance.
Depuis 1990, la Région Nord-Pas de Calais soutient, avec l’Union européenne et le Ministère des Affaires Etrangères, une équipe de l’INSERM de Lille et de l’Institut Pasteur qui a créé en Nord-Pas de Calais et à Saint-Louis du Sénégal un double pôle de recherche (terrain et clinique) destiné à trouver les meilleures solutions thérapeutiques et préventives à la bilharziose.
L’INSERM a été maître d’ouvrage d’une dernière phase d’essais cliniques du vaccin anti-parasitaire «Bilhvax» dont la maîtrise d’œuvre a été assurée par la Délégation Régionale de Nord-Pas de Calais via des accords conclus en 2008. Ce projet portait notamment sur l’organisation du programme d’essais cliniques et de l’étude clinique sur le terrain, la rénovation de structures sanitaires locales, la formation des cadres médicaux sénégalais et des équipes de terrains, l’information des partenaires et des autorités et l’appui aux populations vaccinées.
Le coût total du projet qui devait être réalisé sur 5 ans à partir de 2008 est évalué à la somme de 9 780 630 euros. La Région Midi-Pyrénées étant quant à elle sollicitée à hauteur de 125 000 € sur 5 ans. Les autres partenaires financiers étant d’une part pour le secteur public : Région Nord-Pas de Calais ( 5 000 000 €), INSERM (1 500 000 €), Ministère des Affaires Etrangères (450 000 €), Région Wallonne (300 000 €), Principauté de Monaco (450 000 €), Agence de l’Eau Artois Picardie (250 000 €), Agence de l’Eau Adour Garonne (125 000 €), Agence de l’Eau Seine Normandie (25 000 €), les Régions de Saint-Louis et Rhône-Alpes devant également apporter leur contribution.
Figuraient d’autre part pour le secteur privé : Veolia (1 000 000 €), un mécène de Monaco (450 000 €), la société Lesaffre de Lille (100 000 €) et au Sénégal, la Fondation Sonatel (Orange) (100 000 €), ainsi qu’un groupement d’entreprises ( 305 630 €).
« La course au vaccin est lancée » affirmait ainsi en août 2014 le journal La Voix du Nord, relayant les propos de Gilles Riveau, directeur de recherches au CNRS et directeur général du centre de recherche biomédicale Espoir pour la santé, lequel affirmait alors : « le Bilhvax (en phase III) vient d’être testé à grande échelle sur des enfants de la région de Saint-Louis au Sénégal ».
– Institut pasteur de Lille et fondation Bill Gates partenaires au Sénégal pour lutter contre la bilharziose
Le 6 août dernier, un communiqué de l’Institut Pasteur de Lille nous apprenait que le centre de recherche biomédicale sénégalais « Espoir pour la santé » (CRB EPLS), dirigé par le docteur Gilles Riveau, chercheur CNRS à l’Institut Pasteur de Lille, expérimentait avec des équipes de recherche américaines , la réintroduction de langoustines dans les fleuves africains pour lutter contre la bilharziose, une maladie parasitaire invalidante et mortelle.
La première étude a été en partie financée par la Fondation Bill et Melinda Gates, les Instituts nationaux américains de la santé (NIH) et la Fondation nationale des Sciences aux Etats-Unis. Tous les acteurs du nouveau projet sont regroupés au sein du réseau UpStream Alliance3 toujours soutenu par la Fondation Bill et Melinda Gates et par les Grands Challenges du Canada pour la partie aquaculture.
Au sein du Centre d’infection et d’immunité de Lille, le laboratoire dirigé par le Dr Gilles Riveau à l’Institut Pasteur de Lille travaille depuis plus de 20 ans sur des problématiques de santé touchant les populations du Sénégal, et ce à travers des études épidémiologiques et cliniques menées sur place par le Centre de recherche biomédicale Espoir pour la santé. Depuis 2013, une convention cadre associe le centre EPLS à l’Institut Pasteur de Lille précise par ailleurs le communiqué.
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Marine Le Pen aurait peut être dû se renseigner avant de décrier de tels projets … car au final, ce sont peut-être les groupes pharmaceutiques et associés qui s’avèrent être autant bénéficiaires – voire plus – que la population sénégalaise, laquelle si on n’y prenait garde pourrait passer pour des cobayes bien utiles aux recherches et laboratoires pharmaceutiques …
Le scandale pourrait ne pas être celui qu’on croit …
Elisabeth Studer – 7 décembre 2015 – www.leblogfinance.com
Crédit Photo : Elisabeth Studer – LeBlogFinance
Philippe Froguel Chercheur à l’institut Pasteur Nord-Pas-de-Calais – Picardie «L’élection du FN ferait perdre des emplois»
— 4 décembre 2015 à 19:56
«Il faut voter pour éviter le pire. Il ne faut pas que le FN prenne la région. Sur le plan économique, ce serait une catastrophe. Non seulement son programme est irréaliste et ne permettrait pas de créer des emplois, mais son élection en ferait perdre. Pour des raisons d’image, certaines entreprises ne viendraient plus, d’autres renonceraient à des projets. Marine Le Pen a dit tout le mal qu’elle pensait des chercheurs. Si elle est élue, j’envisage d’ailleurs d’aller ailleurs. Sans effort de recherche, il n’y a plus d’implantations d’entreprises, donc un chômage en hausse. Aux gens qui disent « on a tout essayé » pour justifier leur vote FN, je réponds : ce n’est pas vrai, on n’a pas essayé le pire. Ce n’est pas parce que la gauche et la droite n’ont pas fait si bien que ça ne peut pas être pire. Les ouvriers et les petites gens ne se rendent pas compte que leur situation ne va pas s’améliorer si elle est élue. Si les Français veulent le foutoir, la chienlit, l’absence de démocratie, la misère, qu’ils continuent à voter pour elle. Il faut lui faire barrage et, au second tour, je soutiendrai la liste démocratique la mieux placée. Je suis prêt, même si je suis un homme de gauche, à voter sans état d’âme pour Xavier Bertrand.»
Philippe Froguel Chercheur à l’institut Pasteur Nord-Pas-de-Calais – Picardie «L’élection du FN ferait perdre des emplois» Libération 4 décembre 2015 à 19:56
«Il faut voter pour éviter le pire. Il ne faut pas que le FN prenne la région. Sur le plan économique, ce serait une catastrophe. Non seulement son programme est irréaliste et ne permettrait pas de créer des emplois, mais son élection en ferait perdre. Pour des raisons d’image, certaines entreprises ne viendraient plus, d’autres renonceraient à des projets. Marine Le Pen a dit tout le mal qu’elle pensait des chercheurs. Si elle est élue, j’envisage d’ailleurs d’aller ailleurs. Sans effort de recherche, il n’y a plus d’implantations d’entreprises, donc un chômage en hausse. Aux gens qui disent « on a tout essayé » pour justifier leur vote FN, je réponds : ce n’est pas vrai, on n’a pas essayé le pire. Ce n’est pas parce que la gauche et la droite n’ont pas fait si bien que ça ne peut pas être pire. Les ouvriers et les petites gens ne se rendent pas compte que leur situation ne va pas s’améliorer si elle est élue. Si les Français veulent le foutoir, la chienlit, l’absence de démocratie, la misère, qu’ils continuent à voter pour elle. Il faut lui faire barrage et, au second tour, je soutiendrai la liste démocratique la mieux placée. Je suis prêt, même si je suis un homme de gauche, à voter sans état d’âme pour Xavier Bertrand.»
« Marine Le Pen a dit tout le mal qu’elle pensait des chercheurs » .. çà se confirme
Trop tard !! Non seulement nous allons droit vers une crise monétaire monstrueuse, mais en plus avec le FN aux manettes. Les crétins comme Fabius? Sarko et Juppé et les autres style Kouchner qui sont à l’origine de la création d’états sur des bases religieuses jusqu’à nos frontières doivent déjà passer par la casse prison !!
Nous sommes comme en 1933, mais depuis cette date il est passé de l’eau sous les ponts. Alors le remake va être différent et somptueux !!
Le falsificateur présentant la guerre religieuse déclenchée par ses copains en Yougoslavie comme une libération, Le proconsul du Kosovo connaitra les tribunaux !!
M^eme pas peur de ce qu’il se prépare !!
http://www.gulf-times.com/qatar/178/details/379757/qatar-team-makes-diabetes-treatment-breakthrough
ES un accord avec le qatar ?
Qui choisir pour trouver quelques pécules ?? Marine chef des biloutes ou l’Emir ???
Cornélien n’est-ce pas ES !! 🙁 🙁
oui, plus que cornélien ….
ES tu proposes un chercheur de style qatari !!
Pour dire que le FN va faire disparaitre un secteur de la recherche ! Qui est cet individu qatarigolo ?
hasard de calendrier …
L’Inserm cherche 300 volontaires pour tester le vaccin contre Ebola
8 décembre 2015 | Malika Surbled
L’inserm (Institut National de la santé et de la recherche médicale) lancera mercredi une campagne nationale pour rechercher des volontaires prêts à tester le vaccin contre le virus Ebola.
©Delphine Bauer
©Delphine Bauer
« Depuis 2014, le virus Ebola a fait plus de 28 000 victimes. Aujourd’hui la menace du virus Ebola est toujours présente et il est urgent d’agir pour redonner espoir aux populations menacées et éviter qu’une nouvelle flambée épidémique se propage à nouveau » explique l’Inserm, aux potentiels volontaires.
Alors que le vaccin préventif contre le virus Ebola représenterait la principale solution pour mettre fin à la plus importante épidémie de fièvre hémorragique jamais observée, qui persiste d’ailleurs toujours en Afrique de L’Ouest, un essai vaccinal appelé Ebovac2, coordonné par l’Inserm vise à évaluer l’efficacité d’un vaccin préventif.
« Cette stratégie vaccinale, contrairement aux protocoles de vaccination classiques fondés sur une ou plusieurs administrations du même vaccin, repose sur le concept d’une vaccination en plusieurs étapes avec deux vaccins différents, pour exposer l’organisme de plusieurs façons aux mêmes antigènes. Il s’agit d’une approche nouvelle dans la mise au point d’un vaccin contre Ebola » explique Rodolphe Thiébaut, coordinateur du projet Ebovac2, de l’U897 à l’INSERM.
l’Inserm cherche volontaires
L’essai vaccinal de phase 2 qui est coordonné par l’Inserm est soutenu part la Commission Européenne « a reçu toutes les autorisations nécessaires pour garantir la sécurité des participants » explique l’Inserm.
Dans ce cadre, l’Inserm recherche 300 volontaires, prêts à mobiliser leur système immunitaire pour faire avancer la recherche. La même étude a démarré cet été en Angleterre avec un nombre équivalent de volontaires.
Les volontaires seront répartis par tirage au sort en 3 groupes, et devront suivre entre 9 et 15 visites d’une heure environ. Parmi ces visites, 2 comporteront des vaccinations. Pour l’Inserm, qui l’affiche en slogan sur son site internet, « Pas besoin d’avoir fait médecine pour combattre Ebola » donc.
Une indemnisation de 760 à 1240 euros est prévue pour les participants. Tous doivent être majeurs, et vivre près de l’un des 7 centres participants (Paris, Créteil, Lyon, Marseille, Rennes, Saint-Etienne, Strasbourg). Ils doivent aussi être en bonne santé, être assuré social et ne pas participer à un autre essai clinique non donner son sang pendant celui-ci.
Rédaction ActuSoins
Une indemnisation de 760 à 1240 euros est prévue pour les participants
faites le calcul : les tests au Sénégal sont plus que rentables …
Cameroun – Test d’un vaccin à virus Ebola: Les populations de Bamenda inquiètes de l’engagement des pouvoirs publics
Cameroon-Info.Net
YAOUNDE – 19 NOV. 2015
Elles réclament plus d’information sur le procédé, et s’indignent sur l’accord du gouvernement pour l’exécution de ce test au Cameroun.
La maladie à virus Ebola a fait des ravages en Afrique occidental. Notamment, au Libéria, en Guinée et en Sierra Léone. La communauté scientifique internationale sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé s’active à trouver des voies et moyens pour barrer définitivement la route à cette épidémie.
Au Centre agréé de l’hôpital régional de Bamenda (Nord-Ouest), l’un des deux sites choisis par les pouvoirs publics, l’on enregistre déjà 170 personnes qui se sont soumises volontairement au test du vaccin contre la fière à virus Ebola. Seulement, la campagne a été interrompue sur instruction des autorités sanitaires. Celles-ci attendent de faire le point sur la polémique qui enfle autour de cette campagne. En effet, les habitants de la ville se plaignent de n’avoir pas reçu plus d’information sur la campagne. D’où la désinformation et l’idée qui se répand selon laquelle la maladie est en train d’être injectée aux personnes saines.
Le ministre de la Santé publique (MINSANTE), André Mama Fouda, a donné un point de presse à Yaoundé mercredi 18 novembre, pour apporter des éclairages sur ce test du vaccin à virus Ebola. «Cette phase II vise à recueillir les données fiables sur la sécurité d’emploi et l’immuno génicité du vaccin après une dose intramusculaire unique du vaccin expérimental. Ainsi, les effets secondaires éventuels seront enregistrés chez tous les sujets et la qualité de la réponse immunitaire, ce pendant un an», a indiqué le MINSANTE.
Au Cameroun, deux sites ont été sélectionnés par le ministère de la Santé publique : le Centre Pasteur du Cameroun à Yaoundé et l’hôpital régional de Bamenda. Et chaque site va inclure deux cent sujets, apprend-on. «L’essai a reçu l’autorisation du Comité national d’éthique et de la Division de la recherche opérationnelle en santé du ministère de la Santé publique, et vient de débuter fin du mois d’octobre», a souligné André Mama Fouda.
Comme pour rassurer les sceptiques, le ministre de la Santé a indiqué que «les deux sites disposent des capacités de vaccination, des suivis cliniques, d’analyse de laboratoire. Et en cas d’urgence médical, un système de référence au Centre des urgences de Yaoundé, au Centre hospitalier d’Essos, de même qu’au service des urgences de l’hôpital régional de Bamenda, ce dispositif a été mis en place».
En rappel, le recrutement des sujets se fait d’une manière volontariste et consentante dans diverses communautés de Yaoundé et Bamenda : dans les quartiers, dans les établissements de santé, dans nos universités, dans les marchés… Ces essaies exigent que les sujets qui souhaitent y participer soient en bonne santé.
Onana N. Aaron
Un chercheur sponsorisé par le qatar qui fait une campagne « citoyenne » c’est certainement une erreur de casting doublée d’une erreur de calendrier de la poste !!
On va où ? « Tout le monde (ne)cherche (plus) son chat », mais son porte monnaie. voilà l’explication !!
Il est crucial de travailler à l’information des citoyens faut-il encore ne pas faire de la mauvaise information… La déontologie journalistique oblige à une investigation consciencieuse et rigoureuse, ce qui ne semble pas être le cas ici dans cet article.
Je prends donc en tant que personne citée dans l’article, le droit de réponse.
Le Centre de Recherche Biomédicale EPLS que je dirige, situé à Saint Louis du Sénégal, est assujetti aux réglementations internationales ICH assurant que les investigations cliniques entreprises sont réalisées suivant les normes éthiques internationales (OMS/ICH). Ces règles obligatoires d’éthique ont été mises en place il y a plus de dix ans et sont actualisées tous les ans. Notre centre est régulièrement audité par l’OMS et le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal à ce sujet.
Tous études et essais cliniques réalisées sur le sol Sénégalais sont effectuées sous la responsabilité entière du Ministère après soumission et analyse du protocole d’étude. Suggérer que ces études supportent des libertés ne répondant pas aux règles de l’éthique internationale, est une insulte à l’état Sénégalais. Il faut savoir que le Comité National d’Ethique pour la Recherche en Santé (CNERS) du Sénégal est certainement le comité d’éthique le plus reconnu d’Afrique de l’Ouest, sa rigueur et son intégrité étant avérées dans le monde entier. Oublions donc ces funestes divagations, sous-entendus et délires présents dans l’article aux sujets de patients Sénégalais « utilisés » sans compensation et « cobayes » sacrifiés dans des essais cliniques au profit de forces financières obscures.
De ce fait, je souhaiterais donc contredire l’implication de la « Big Pharma » dans le développement de vaccins contre la bilharziose, considérée à juste titre comme maladie négligée. Cette maladie parasitaire chronique afflige les populations rurales de millions de personnes. Ces populations touchées par ce parasite tropical représentent les couches sociales les plus démunies des pays en développement. Pensez-vous qu’elles représentent un quelconque pouvoir d’achat pour les entreprises pharmaceutiques ? Bien sûr que non ! Ainsi, ces entreprises n’ont jamais accepté de s’impliquer dans le développement de tels vaccins, poussant alors les institutions publiques, comme la Région Nord-Pas de Calais, l’Inserm, l’Institut Pasteur de Lille, l’OMS et bien d’autres, à prendre en charge par solidarité le développement d’un tel projet. Le programme Bilhvax est un programme exemplaire de citoyenneté internationale, il serait dommageable de condamné une telle initiative qui démontre que la solidarité entre les peuples peut s’entendre bien au-delà des profits financiers.
merci pour votre réponse et votre engagement.
Il n’en demeure pas moins que le terme de « cobaye » concernant les populations testées, ne vient pas de moi, s’agissant notamment du Cameroun, cf.
Vaccin contre Ebola :Mama Fouda veut 400 cobayes
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Interrogé sur le sujet devant l’Assemblée nationale, le Minsanté a indiqué que tel était l’engagement du Cameroun devant l’Oms.
La deuxième séance plénière consacrée aux questions orales de la session de novembre en cours s’est tenue vendredi dernier à l’hémicycle de Ngoa-Ekelle. Cinq ministres sont passés devant le pupitre de l’Assemblée nationale. Il s’agit, entre autres, du ministre délégué à la présidence de la République chargé du Contrôle supérieur de l’Etat, du ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures chargé des Relations avec le monde islamique, du ministre des Travaux publics et du ministre de la Santé publique, particulièrement attendu par Joseph Mbah Ndam.
André-Mama-Fouda
André Mama Fouda est en effet interpellé par le député Sdf (Social Democratic Front), par ailleurs vice-président de l’Assemblée nationale. Ce dernier souhaitait en savoir plus sur les essais cliniques du vaccin contre la maladie à virus Ebola, qui sont effectués sur des personnes volontaires au Centre Pasteur de Yaoundé et à l’hôpital régional de Bamenda. Il y a trois semaines, on comptait déjà 124 cobayes, dont 24 à Yaoundé.
Le député Mbah Ndam, originaire du Nord-Ouest, demande au ministre de la Santé publique de présenter à la Représentation nationale les caractéristiques du vaccin querellé. Lesquelles doivent inclure l’année et les personnes qui l’ont découvert. Le ministre est également inviter à énumérer les pays où ces essais cliniques se sont déjà déroulés et les résultats obtenus par le laboratoire qui en est le commanditaire.
De même, le Minsanté est appelé à s’expliquer pourquoi le gouvernement a autorisé ces essais cliniques au Cameroun alors qu’aucun cas de maladie n’a été déclaré dans le pays. « Pourquoi autant de secrets autour de ce vaccin », interroge Mbah Ndam. Le parlementaire ira plus loin en demandant au Minsanté de savoir pourquoi ces essais cliniques ne sont pas pratiqués sur « les populations de la région Sud et sur les peuples de la forêt ».
L’avocat de profession fonde sa préoccupation sur la campagne médiatique nationale qui visait à protéger les populations lorsque ce virus faisait alors rage en Afrique de l’Ouest. Pour Mbah Ndam, il avait été demandé à ces derniers « de ne pas consommer de la viande de brousse parce que certains animaux sauvages étaient vraisemblablement porteurs de virus ».
Les préoccupations du député Sdf arrivent au moment où les populations de Bamenda contestent cette opération et ne veulent plus servir de cobayes. D’aucuns se souviennent encore du scandale causé par l’essai clinique du vaccin Tenofovir, contre le virus du Sida, réalisé sur un échantillon de prostituées dans la ville de Douala, il y a quelques années. Attendu en séance de questions orales ce jour, Mama Fouda devrait aussi défendre ce vendredi devant la commission des finances et du budget le budget 2016 de son département ministériel.
Aux préoccupations du député Sdf, André Mama Fouda, va répondre en neuf points. Le ministre Santé a indiqué que les essais cliniques du vaccin contre la maladie à virus Ebola, réalisé par la laboratoire américain Gsk, doit être testé sur 3000 volontaires résidents au Cameroun, au Nigeria, au Ghana, au Sénégal et au Mali. Des pays qui n’ont jamais connu des cas de maladie. « A ce jour 2820 volontaires ont déjà été vaccinés dans ces pays. Pour atteindre le quota de ce laboratoire, il reste moins 250 sujets. Au Cameroun, qui selon l’Oms était un pays à risque, on a pris l’engagement pour 400 personnes âgées de plus de 18ans », explique le Minsanté. Et de poursuivre : « je rassure les populations de Bamenda que ce vaccin n’est pas contagieux, parce qu’il est fabriqué sur la base d’une seul protéine sur les sept que compte le virus. Ce vaccin, dont ses essais cliniques sont à la phase II n’inocule pas la maladie ».
En dehors de Mbah Ndam, le député Rdpc Paul Danata va interpeller le Consupe sur le contrôle budgétaire et le Minrex sur la non-délivrance du passeport diplomatique à certains députés. Quant au député Sdf Awudu Mbaya, il devrait interroger le Mintp sur l’état de dégradation du tronçon routier allant du pont d’Ebebda à Bamenda.
Pascal Dibamou
vaccin-contre-le-virus-ebola-les-400-cobayes-camerounais-deja-inocules
Le Ministre de la Santé Publique l’a annoncé à la représentation nationale ce vendredi 27 novembre 2015.
Le boycott des tests du Candidat Vaccin à Virus Ebola par les populations de Bamenda n’a fait ni chaud ni froid à André Mama Fouda. Et pour cause : les vaccinations sont à ce jour terminées au Cameroun selon le ministre de la Santé publique. Le processus entame d’ailleurs sa deuxième phase. Celle du suivi des cobayes au Centre Pasteur à Yaoundé et à l’hôpital régional de Bamenda. A ce jour donc les 400 personnes sur lesquelles a été expérimenté ledit vaccin sont en période d’observation, tout comme les autres cobayes du Sénégal, du Mali, du Ghana et du Nigéria. Cette opération qui s’étendra jusqu’en octobre 2016 a déjà enregistré 2820 personnes sur les 3000 personnes attendues.
Pourquoi Bamenda et Yaoundé?
Le choix des villes de Yaoundé et Bamenda pour les expérimentations du Candidat vaccin à virus Ebola suscite jusqu’à ce jour des questions. Une préoccupation que la représentation nationale s’est chargée d’exprimer vendredi dernier à travers la question orale de l’honorable Joseph Mbah Ndam du Social democratikc front (Sdf). Ce dernier s’est d’ailleurs essayé à une répons pour le moins tirée par les cheveux. Pour cet originaire de la région du nord ouest, le choix de la ville de Yaoundé n’est «qu’un écran de fumée» car les cibles principales de ces expérimentations sont les populations du nord-ouest. Une position qui rappelle cruellement le postulat de marginalisation dans lequel s’inscrivent toujours les originaires des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest du pays. Toutefois selon le Minsanté le choix des villes de Yaoundé et de Bamenda se justifie par la qualité de leur plateau technique et l’expérience professionnelle des chercheurs en matière de maladies infectieuses.
Inquiétudes
Malgré ces assurances, les populations restent dubitatives. Contrairement à Mama Fouda. Selon le Minsanté, l’expérimentation de ce vaccin a suivi le processus habituel. Des essais sur des animaux notamment les macaques aux Etats unis, suivi d’essais cliniques sur des humains. «Les expérimentations sur l’homme ont été menées en Angleterre, aux Etats-Unis, en Suisse et au Mali ». L’achèvement de cette phase a de fait débouché sur celle en cours en ce moment en Afrique. Il s’agit d’expérimenter le Candidat vaccin à virus Ebola en Afrique. Les pays s’étant porté cobayes volontaires sont de fait le Sénégal, le Mali, le Ghana, le Nigeria et le Cameroun. Toutefois, excepté le Cameroun et le Ghana, tous les autres pays ont connu des cas d’Ebola. La présence du Cameroun à cette course à l’expérimentation se veut de fait plutôt incongrue.
Que nenni ! Selon André Mama Fouda, les raisons de la candidature du Cameroun à l’appel du labloratoir GSK, sont liées aux risques d’émergence de l’Epidémie Ebola sur le territoire national. «La chance» aurait donc été du côté du Cameroun pour l’instant. Une chance que le Minsanté pense dès lors avoir accrue en permettant que les camerounais se prêtent aux tests cliniques du Candidat vaccin à virus Ebola. En effet, l’argumentaire de Mama Fouda laisse entendre qu’en cas de résurgence de cette épidémie, le pays devra bénéficier en priorité des vaccins contre Ebola. Une priorité qui se justifierait dès lors par le fait que le vaccin ait déjà été essayé sur les Camerounais, population n’ayant pas encore été en contact avec le virus. Jusqu’à ces derniers jours.
http://www.gulf-times.com/qatar/178/details/379757/qatar-team-makes-diabetes-treatment-breakthrough
Il me semble important de dire que contrairement à ce que certains sont obligés de crier trop fort, l’argent et l’or et même les éditions folles de papier vert de la FED, ont une odeur 🙁
tout à fait ….
http://www.corsematin.com/article/bastia/talamoni-nous-navons-pas-le-droit-de-decevoir-la-confiance-des-corses.1936108.html
Et là je Re-recapepette depuis le bédu, il faut lire Yvonne Bollmann entre autre; « La bataille des langues en Europe ».
Il ne s’agit pas d’organiser un combat nationaliste intra-européen comme certains aimeraient le faire, mais d’être capable de résister à des nuls qui travaillent en sourdine au douzième sous sol.
Il faut être capable de dire et là bravo ES.
Nos entrons dans une crise et il faut garder les yeux ouverts.
http://www.lejdd.fr/Societe/Sante/Essai-clinique-Guillaume-cobaye-mort-pour-1-900-euros-769703
Des études cliniques indemnisées de 100 à 4.500 euros
Les essais de phase 1, ceux du passage à l’homme, se déroulent soit dans des centres d’investigation clinique hospitaliers, soit dans des centres privés comme Biotrial. « Le recrutement est différent, et le public aussi. Les médecins enseignants-chercheurs ont un public d’étudiants qui ont une représentation du risque compatible avec la réalité. Les centres privés, eux, communiquent sur le recrutement », note Yannick Bardie, expert en essais cliniques et enseignant à la faculté de Montpellier. Dans ses publicités, le laboratoire rennais met en avant l’argument financier : « Biotrial recherche des personnes en bonne santé de 18 et 80 ans pour des études cliniques indemnisées de 100 à 4.500 euros », indique ainsi une affiche.
«La crise peut entraîner certaines personnes à minimiser le risque qu’elles prennent»
Le ministère de la Santé ne fournit pas de données sur l’évolution du profil socio-professionnel des volontaires. En 2014, Biotrial confiait à Ouest-France que « contrairement à ce qu’on pourrait penser », elle ne recrutait pas beaucoup d’étudiants. De fait, l’opportunité de revenus complémentaires attire désormais un public plus pauvre – bénéficiaires du RSA, chômeurs, intérimaires. Des sujets potentiellement « vulnérables », à l’encontre des règles de bonnes pratiques des essais médicaux définies par un consensus international depuis les années 1990, poursuit Yannick Bardie : « La crise peut entraîner certaines personnes à minimiser le risque qu’elles prennent. Cette vulnérabilité est un invariant de la recherche depuis l’Antiquité. Pasteur voulait déjà tester des vaccins sur des condamnés à mort au Brésil… Aujourd’hui, la loi atténue cela. Mais l’essai clinique est une pratique dangereuse, inéthique par nature, et aux limites du droit. »
http://www.lexpress.fr/informations/les-bonnes-affaires-de-l-institut-pasteur_599319.html
« Ou quand Marine Le Pen s’attaque – sans le savoir ? – aux essais cliniques de l‘industrie pharmaceutique de Nord pas de Calais …. vaste sujet …. »
Un très vaste le sujet !! Surtout avec le décès « Biotrial » !
Il faut séparer le cas Le Pen des dérives de certains essais cliniques.
Si l’n ne peut pas éloigner encore une fois les questions d’argent, de la crise qui se prépare, et du besoin de certains d’arrondir des fins de mois compliquées.
On peut noter dans la marge que le petit caporal à moustache, autrichien, un peu énervé, actif surtout après 1933 faisait lui aussi des essais cliniques !!
Un très vaste le sujet !! Surtout avec le décès « Biotrial » !
Il faut séparer le cas Le Pen des dérives de certains essais cliniques.
oui, tout à fait d’accord
ES défense de rire !!! 33% des couples homo mariés votent donc contre les essais cliniques de l’Institut Pasteur !!
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/02/04/01016-20160204ARTFIG00287-un-tiers-des-couples-homosexuels-maries-a-vote-fn-aux-regionales.php
le fait qu’on leur pose la question comme une population ciblée me gene aux entournures …
(me gene,pas me gêne 😉 )
ALERTE – Zika: les pays touchés doivent donner accès à la contraception et à l’avortement
tiens, tiens, ca me rappelle le livre de Rufin : le parfum d’ADAM
ou quand l’écologie sert à restreindre la population de la planète
on en reparle
ALERTE – Zika: les pays touchés doivent donner accès à la contraception et à l’avortement
tiens, tiens, ca me rappelle le livre de Rufin : le parfum d’ADAM
ou quand l’écologie sert à restreindre la population de la planète
on en reparle .
Prédateurs de choc
Le parfum d’Adam est un thriller écologique passionnant et inquiétant sur le thème du terrorisme bactériologique.
Deux anciens agents des services secrets américains, ayant refait leur vie chacun de leur côté, sont recrutés par une agence privée pour enquêter sur une opération commando dirigée contre un laboratoire polonais utilisant des animaux pour leurs expérimentations. Paul et Kerry se retrouvent plongés dans l’univers du radicalisme écologique et découvrent un autre visage de l’écologie, sa face noire.
Malgré une trame et des personnages classiques, ce roman est original à plus d’un égard.
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En effet, Jean-Christophe Rufin s’amuse à aller à contre-courant de la tendance actuelle politiquement correcte, en démontrant que l?écologie peut aussi mener à des extrêmes dangereux.
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Il met en évidence, avec beaucoup de finesse, le paradoxe des défenseurs des animaux : jusqu?où ces derniers sont-ils prêts à descendre dans l?échelle des espèces quand ils se battent pour le droit des êtres vivants ? Enfin, Jean-Christophe Rufin, ancien médecin ayant participé à des opérations humanitaires ainsi qu?à des opérations pour le compte des services secrets français, agrémente son sujet d?une documentation sérieuse.
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La question passionnante et sous-jacente à toute l?intrigue est celle de la place de l’être humain dans la nature. L?auteur décrypte les courants de pensée fondés sur cette question et décrit comment la théorie malthusienne de l’équilibre naturel entre les ressources naturelles et le nombre d?êtres humains peut être dévoyée pour ne servir qu?une seule cause, celle des pays riches.
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Sous les couleurs de la fiction, Jean-Christophe Rufin tire la sonnette d’alarme attirant notre attention sur certaines dérives auxquelles nous ne sommes pas nécessairement très attentifs. Il souligne l’importance de savoir garder un regard critique sur toutes les thèses, y compris sur celles dont l’apparence peut sembler séduisante. Martine Vincent-Petit
C’est dans le milieu de l’écologie radicale que Jean Christophe Rufin nous entraîne avec son dernier livre: «Le parfum d’adam». La trame du récit est implacable et les protagonistes sont dépeints d’une façon si juste que l’on plonge avec délice dans ce thriller planétaire passant de Vienne à New- York, du Cap vert au Brésil.
Pour autant, l’auteur évite tout manichéisme en décrivant les agissements des uns et des autres. Des personnages étonnants viennent habilement compléter cette brillante démonstration;
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ainsi ce vieux professeur autrichien dont les cours donnés dans les années soixante font la part belle à des théories extrémistes ayant comme priorité la «maîtrise de la prolifération humaine des pays pauvres».
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On serait presque rassuré si tout cela était invraisemblable et incohérent or, il n’en n’est rien, ce qui fait froid dans le dos. En mêlant suspense et réflexion philosophique, Jean Christophe Rufin s’interroge sur le destin de l’humanité en soulevant néanmoins une question d’actualité. Marc Merlière
Pour construire le puzzle d’un mystérieux complot l’auteur explore un univers très « in » la planète écologie en particulier les moeurs et habitudes de mouvements écologistes radicaux « les nouveaux prédateurs ».
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Donc, plongeon dans un monde où le but recherché après libération de quelques animaux de laboratoires (malheureux cobayes) se révèle être le développement du terrorisme bactériologique – moyen radical pour que les richesses restent aux mains des nantis !
« ES 5 février 2016 à 14:55
le fait qu’on leur pose la question comme une population ciblée me gene aux entournures …
(me gene,pas me gêne 😉 ) »
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