Le cours de l’or a achevé la semaine en forte baisse, les investisseurs tablant sur un arrêt proche des aides de la Fed (Réserve fédérale américaine).
Les prix ont même atteint même un plus bas en quatre mois et demi, plombant au passage les cours des autres métaux précieux.
Les marchés auront ainsi réagi fortement à la teneur des minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine publiées mercredi en fin d’échanges, conduisant à des ventes massives d’or et d’argent.
Alors que depuis des semaines, la Fed souffle le chaud et le froid en maintenant le suspens sur une éventuelle diminution de ses achats d’actifs, les investisseurs s’attendent désormais à une décision prochaine.
Effet pervers des politiques de soutien, la banque centrale américaine estime désormais aux vues des chiffres officiels, que la reprise économique qui semble s’amorcer aux États-Unis ne justifie plus le rythme soutenu avec lequel elle rachète des bons du Trésor et de titres hypothécaires. Opérations qui avoisinent actuellement 85 milliards d’euros par mois.
Or, le retrait de ces injections de liquidités, lesquelles diluent la valeur du dollar, diminuent fortement les inquiétudes des investisseurs quant à un éventuel regain d’une inflation. Rendant de ce fait nettement moins attractif l’achat de métaux précieux, tels que l’or. La relique barbare perdant alors de ses qualités de valeur refuge, ses atouts de rempart contre la hausse des prix n’ayant alors que peu d’attraits.
Ainsi, dès jeudi, l’éventualité de voir la Fed freiner ses mesures de relance aura donc plombé le prix des métaux précieux, le cours de l’or atteignant alors un plus bas en quatre mois et demi, s’échangeant ainsi à 1236,88 dollars l’once.
Parallèlement, l’argent tombait à un plus bas en trois mois et demi (à 19,73 dollars l’once) tandis que le platine et le palladium atteignaient des plus bas en cinq semaines, à respectivement 1387,70 dollars l’once vendredi et 710,20 dollars l’once jeudi.
Au final, sur le London Bullion Market, l’once d’or a terminé à 1246,25 dollars au fixing du soir vendredi, contre 1287,25 dollars le vendredi précédent.
Les analystes de Goldman Sachs ont réitéré quant à eux cette semaine leurs prévisions baissières pour les cours des matières premières, y compris pour l’or. Tablant sur une chute du cours jusqu’à 1.050 dollars à la fin de l’année 2014, puis sur un léger mouvement de reprise fin 2017 à 1.200 dollars. Arguments invoqués : une demande atone, une diminution des risques d’inflation et des capacités de production globalement en hausse.
En septembre dernier, après avoir observé que les opérations de rachat d’or avaient nettement régressé ces derniers mois, phénomène qui n’avait pas été observé depuis 10 ans, GFMS, le célèbre consultant spécialisé dans les métaux précieux, avait indiqué tabler sur un maintien de la chute des cours en 2014.
Arguments invoqués par GFMS : la stabilisation de l’économie mondiale. Il est vrai que la flambée des prix observée en 2011 et 2012 était due en grande partie par l’attrait des investisseurs pour les métaux précieux en cette période de crise, ces derniers bénéficiant alors de leur qualité de valeur refuge.
Réactualisant son Gold Survey 2013, le consultant n’excluait pas alors un passage sous les 1.300 dollars l’once à la fin 2014. La politique actuelle menée par la Réserve fédérale américaine (FED) étant loin d’être étrangère à cette situation. Cette dernière jouant en quelque sorte au achat et à la souris avec les marchés en laissant planer l’incertitude sur le maintien de sa stratégie actuelle concernant les taux d’intérêt.
Les experts de GFMS prévoient ainsi que le cours moyen de l’or avoisinera 1.350 dollars en 2014, chutant alors de 7% par rapport aux prévisions moyennes de 2013 fixées à 1.446 dollars.
Sources : AFP, ats, L’Express, GFMS
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 24 novembre 2013
Crédit illustration : www.mining.com
« La relique barbare ». On avale déjà à longueur d’article des stupidités du genre « machin truc autoproclamé » ou « pays des droits de l’homme ». Alors « relique barbare » c’est sans doute pour faire plaisir aux Grecs!!
Enfin pour résumer ma pensée, cette expression n’est qu’un « suppositoire cognitif » de +, a utiliser avec modération !!
« la flambée des prix observée en 2011 et 2012 était due en grande partie par l’attrait des investisseurs pour les métaux précieux en cette période de crise ». Donc si par un malheureux hasard nous ne sommes qu’au début d’une crise portant sur la monnaie, suivez mon regard.
on te remercie pour cet analyse et je partage le fait que la chute du cour de l’or était prévisible à cause de la crise
Le prix de l’or manipulé? L’Allemagne enquête à son tour
L’autorité allemande des marchés financiers, le Bafin, a déclaré mercredi enquêter depuis plusieurs mois sur la façon dont sont fixés les prix de l’or et de l’argent à Londres afin de détecter d’éventuelles manipulations.
«Le Bafin étudie, outre le Libor et l’Euribor, d’autres processus de fixation des prix comme ceux de l’or et de l’argent par quelques banques», a expliqué le gendarme allemand de la Bourse dans un communiqué transmis à l’AFP.
«Cette enquête dure depuis quelques mois et se poursuit», a ajouté le Bafin, qui n’a pas souhaité révéler le nom des banques concernées par cette investigation.
Les prix de l’or et de l’argent établis à Londres deux fois par jour servent de référence au reste des marchés liés aux métaux précieux.
Les prix de l’or sont fixés deux fois par jour au cours d’une téléconférence entre cinq banques, à savoir Bank Scotia, Barclays, HSBC, Deutsche Bank et la Société Générale. Les prix de l’argent sont fixés sur le même modèle par Deutsche Bank, HSBC et Bank Scotia.
En mars, le Wall Street Journal avait affirmé que le régulateur américain des marchés dérivés, la CFTC, se penchait lui aussi sur la fixation à Londres des prix de l’or et de l’argent, se demandant s’ils n’étaient pas vulnérables à une manipulation.
Cet intérêt accru des autorités intervient suite au scandale du Libor, un des taux auxquels les banques se prêtent de l’argent entre elles. Il est fixé à Londres sur la base de taux communiqués par un panel de banques internationales.
Des enquêtes des régulateurs britanniques et américains ont montré comment les traders au sein des banques manipulaient les taux communiqués au panel afin d’en tirer des bénéfices sur leurs positions ou de faire apparaître leur banque plus solide.
http://www.lesaffaires.com/bourse/nouvelles-economiques/le-prix-de-l-or-manipule-l-allemagne-enquete-a-son-tour/564220
Pendant ce temps en France l’OAT 10 ans rebondit à 2,34% (+0,16) suite à l’annonce possible de la fin de la politique monétaire accommodante de la FED alors que presque tous les autres pays ont vu leur taux baisser aujourd’hui.
En une journée, l’écart entre les taux allemands et français s’est accru de 0,18 point passant de 0,43 à 0,61 point.
Faut-il y voir un début de période difficile pour le financement de la dette française ?
OAT 10 ans 2.44% +0.04 point
http://www.bloomberg.com/quote/GFRN10:IND
Les USA ne sont plus très loin des 3% (2.87%).
Les traders privés de messageries instantanées
Les grandes banques internationales limitent drastiquement l’utilisation des « chats rooms ».
Sur certains marchés financiers, le métier de trader ne sera bientôt plus comme avant. Ces dernières semaines, nombre de grandes banques internationales – JP Morgan, Deutsche Bank, UBS, Goldman Sachs, RBS, Lloyds Banking Group, etc. – ont émis des consignes internes similaires. Tous ces grands établissements financiers ont décidé de bannir l’usage des «chats rooms», c’est-à-dire des messageries instantanées par lesquelles les opérateurs de marché communiquent souvent entre eux. Pour l’heure en tout cas, l’interdiction ne concerne que les «forums» électroniques qui réuniraient des traders de plus de deux banques. Les échanges bilatéraux restent autorisés, même si certaines banques envisageraient déjà d’aller plus loin.
Cette curieuse épidémie répond à une autre: la frénésie d’enquêtes, fort contagieuse elle aussi, qui saisit les grands régulateurs des marchés financiers mondiaux.
Petits arrangements entre amis
L’affaire du Libor, qui a déjà provoqué le paiement de quelque 6 milliards de dollars par de grandes banques, a été le détonateur de cet activisme. Dans ce dossier, les établissements sont soupçonnés d’avoir manipulé la fixation quotidienne du Libor, un taux qui sert de référence à des milliers de milliards d’emprunts à travers le monde! Ce Libor – comme ses cousins libellés en euros (Euribor), en yens (Tibor)… – était déterminé par un système anachronique, dans lequel quelques opérateurs de banques triées sur le volet donnaient une estimation du taux auquel leur propre banque empruntait sur le marché. Le scandale a mis au jour deux pratiques répréhensibles. La première consistait à s’entendre entre banques. La seconde, à tenter de tirer le Libor vers le haut ou vers le bas de façon à maximiser les gains de la banque sur son propre portefeuille de produits dérivés.
Dans ces petits arrangements entre amis, les «chats rooms» ont joué un rôle déterminant. Il faut dire que ces messageries font partie du quotidien des traders, qui cherchent à être informés en permanence, pour les produits dont ils sont spécialistes, de l’offre disponible et de la demande des clients. Via les écrans Bloomberg, qui équipent les salles de marché à travers la planète entière, ce sont ainsi 15 millions de messages qui sont échangés chaque jour.
Pour le meilleur et pour le pire: selon l’agence Bloomberg, certains groupes de traders avaient donné des noms évocateurs à leurs «chat rooms»: le Bandit’s Club, le Cartel ou même la Mafia! Des heures et des heures d’enregistrements, des millions de conversations électroniques, souvent lapidaires, pleins de sigles et d’acronymes inintelligibles au commun des mortels et rédigés à la façon de SMS ont donc été épluchés par les autorités pour nourrir les dossiers montés dans l’affaire du Libor et qui ont amené les banques à faire amende honorable et à payer des indemnités parfois astronomiques.
Blagues potaches et cancans
Le dossier qui oppose la justice britannique à Tom Hayes, un ancien trader d’UBS et de Citigroup, fourmille par exemple de références à ces «chats». On peut ainsi lire Tom Hayes quand, en 2008, il «reconnaît qu'(il) doit beaucoup» à un trader dont le collègue, qui les a présentés l’un à l’autre, indique qu’il «est d’accord pour une cargaison annuelle de champagne, une ou deux beuveries avec (son supérieur) et un petit bonus». Échanges litigieux d’informations, blagues potaches et cancans… Les «chats» laissent des traces puisqu’ils sont, à l’instar de toutes les conversations téléphoniques et courriers électroniques, dûment enregistrés et archivés. Des années plus tard, ils peuvent se retourner contre leurs auteurs ou leurs firmes et prendre un sens utile aux enquêteurs des régulateurs financiers et des autorités judiciaires. Pour s’être autobaptisé «Fabulous Fab», dans un courriel, le Français Fabrice Tourre de chez Goldman Sachs, jugé l’été dernier aux États-Unis, est ainsi devenu un symbole. À l’heure actuelle, ces messages formeraient la matière première de plusieurs investigations de très grande ampleur, sur le marché de l’or, mais aussi sur le marché du Forex, c’est-à-dire des devises, jusqu’alors réputé impossible à manipuler tant il est gros (5300 milliards de dollars d’échanges quotidiens).
http://www.lefigaro.fr/societes/2013/12/25/20005-20131225ARTFIG00103-les-traders-prives-de-messageries-instantanees.php
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