Encore une information qui ne fait pas la une des journaux … et pourtant …
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) vient de mettre en demeure les filiales d’Areva exploitant des sites du Tricastin et de Romans-sur-Isère dans la Drôme d’améliorer leurs moyens de gestion des situations d’urgence. Pour un peu, cela ferait froid dans le dos.
Rappelons en effet que les deux sites concernés ont comme activités la conversion, l’enrichissement ou l’entreposage de l’uranium et la fabrication des combustibles qui alimentent les réacteurs nucléaires d’EDF. Tout de même ….
En juin 2012, à la suite de l’accident de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima survenu en mars 2011, l’ASN avait prescrit à Areva de disposer, avant le 31 décembre 2016, de locaux et de moyens d’urgence résistant à des situations extrêmes. L’ASN avait aussi prescrit la mise en oeuvre de dispositions transitoires à compter du 30 juin 2013.
Or, si en juin 2012, Areva avait transmis à l’ASN des solutions qualifiées alors de satisfaisantes, l’ASN déplore désormais que le 26 juin dernier, le géant du nucléaire français a proposé de mettre en oeuvre d’autres dispositions que celles initialement prévues, qui plus est avec de nouvelles échéances… Sans toutefois justifier ses « modifications », dirons-nous poliment.
L’Autorité estime donc que sa décision du 26 juin 2012 n’est pas respectées par Areva, mettant en demeure la société de s’y conformer au plus tard dans un délai de 4 à 8 mois.
En retour, Areva vient de s’engager à mettre en service pour le site du Tricastin, un Poste de Commandement mobile d’ici la fin de l’année 2013. Ajoutant que d’ici cette date, un véhicule type PC mobile est en service sur le site afin de prendre le relais en cas de phénomènes naturels extrêmes.
Sur le site de Romans, le Poste de Commandement provisoire, en cours d’aménagement, sera mis en service en novembre 2013, précise encore le groupe.
Précisons que la mise en demeure concerne pour le site du Tricastin les sociétés Eurodif Production, Comurhex, Socatri, Areva NC et Set, ainsi que, pour le site de Romans, la société FBFC.
Le sujet pourrait en inquiéter plus d’un au plus haut sommet de l’Etat alors que les deux sites pourraient mine de rien être confrontés « à des situations extrêmes » … le site de Tricastin étant ainsi doté d’un passé relativement « lourd » …
Reprenons un instant …
A l’été 2012, à l’heure où le Qatar commençait à prendre des participations de plus en plus importantes au sein de sociétés françaises, je m’étais interrogée sur ce que certains seraient tentés d’appeler une boulimie d’achats. En revenant quelques années en arrière.
Rappelant tout d’abord qu’en mars 2007, soit quelques semaines avant les élections présidentielles, Roland Dumas s’était rendu à Téhéran, pour s’entretenir avec des dignitaires du régime sur le dossier du nucléaire iranien . Présenté par la presse iranienne comme un « envoyé spécial français », l’ancien ministre des Affaires étrangères n’était pas mandaté par Paris, le Quai d’Orsay évoquant un « déplacement privé ». Mais de quoi s’agissait-il ?
Roland Dumas répondait à une invitation d’Ali Akbar Velayati, le conseiller diplomatique d’Ali Khamenei, guide suprême de la république islamique. « Velayati est très proche de Khamenei. Nous nous sommes connus lorsque j’ai réglé avec lui le contentieux Eurodif et l’affaire des otages au Liban », rappelait ainsi Roland Dumas.
Quel joli préambule pour signifier que l’objectif de l’entrevue était très certainement de discuter de cet épineux dossier. Ali Akbar Velayati s’activait alors sur la scène internationale, défendant selon Roland Dumas, un « paquet de propositions ». Parmi elles, figurait en bonne place l’idée de confier à un consortium international géré par les Européens le traitement de l’uranium sur le sol iranien. Scénario envisageable : relancer, via Eurodif, la coopération franco-iranienne qui avait notamment abouti à la construction du réacteur nucléaire à usage civil de Darakhoin, près d’Ahwaz.
Pour rappel, Eurodif est un Consortium propriétaire d’une usine d’enrichissement de l’uranium implantée dans le site nucléaire du Tricastin à Pierrelatte dans la Drôme, et exploitée par une filiale de Areva NC, Eurodif SA. Cette coentreprise a été créée en 1973 entre 5 pays : la France, la Belgique, l’Italie, l’Espagne et la Suède.
L’uranium enrichi produit par Eurodif alimente environ 90 réacteurs à eau pressurisée, la filière nucléaire la plus largement répandue dans le monde, dont 58 réacteurs français. L’usine produit à elle seule 25% de la consommation mondiale d’uranium enrichi. Eurodif SA compte parmi ses clients EDF et plus de 30 compagnies d’électricité.
En 1975, la part suédoise de 10% dans Eurodif était parvenue à l’Iran à la suite d’un accord franco-iranien. La société française nationalisée Cogéma et le gouvernement iranien fondent alors la Sofidif (Société franco-iranienne pour l’enrichissement de l’uranium par diffusion gazeuse), possédant respectivement 60% et 40% des parts.
En retour, la Sofidif acquiert une part de 25% dans Eurodif, donnant à l’Iran une part de 10% dans Eurodif. Le Shah d’Iran prête alors un milliard de dollars US (et encore 180 millions de US$ en 1977) pour la construction de l’usine Eurodif, en vue d’obtenir l’autorisation d’acheter 10% de la production d’uranium enrichi du site.
Mais … suite à la révolution islamique de 1979, l’Iran suspend ses paiements et réclame le remboursement du prêt en faisant pression sur la France.
En avril 1979, le premier ministre Raymond Barre inaugure l’usine d’Eurodif. Dans le même temps, l’Ayatollah Khomeiny rompt le contrat de fourniture de centrales nucléaires passé avec la France. Mais il confirme l’actionnariat dans Eurodif de l’Iran qui possède toujours alors 10% des parts de cette usine. La France refuse de laisser l’Iran exercer son statut d’actionnaire d’Eurodif.
En 1981, après la mise en service de l’usine Eurodif, l’Iran réclame 10% de la production d’uranium enrichi auquel ils ont contractuellement droit, ce que la France refuse. De 1981 à 1991, le régime des mollahs est soupçonné d’avoir perpétré plusieurs attentats meurtriers, assassinats et prises d’otages.
Le 17 novembre 1986, après plusieurs attentats meurtriers à Paris, et l’enlèvement de journalistes français (Jean-Paul Kauffmann, Michel Seurat, …) retenus en otage au Liban par des groupes liés à l’Iran, la France rembourse 330 millions de dollars, mais refuse de fournir toute livraison d’uranium enrichi. Le même jour se produit l’assassinat de Georges Besse, le fondateur d’Eurodif.
En décembre 1987 a lieu un 2e versement officiel de 330 millions de dollars par la France à l’Iran.
Le 6 mai 1988, entre les deux tours de l’élection présidentielle, les otages français sont libérés. Le premier ministre Jacques Chirac assure dans un accord avec l’Iran des «garanties politiques sur l’octroi sans restrictions par le gouvernement français de licence d’exportation d’uranium enrichi » et le rétablissement du statut d’actionnaire de l’Iran dans Eurodif sous la condition du retour des derniers otages du Liban.
En septembre 1989, le président François Mitterrand confie à François Scheer la formalisation d’un accord définitif de règlement du contentieux franco-iranien. Finalement un accord est trouvé en 1991 : la France remboursa plus de 1,6 milliard de dollars. L’Iran est rétabli dans son statut d’actionnaire d’Eurodif via un consortium franco-iranien nommé Sofidif, avec le droit de prélever 10 % de l’uranium enrichi à des fins civiles.
Mais, en janvier 2009, le Times affirmait pour sa part que six pays occidentaux – la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Australie et le Canada – avaient d’ores et déjà commencé à faire pression sur des pays producteurs d’uranium pour qu’ils ne fournissent pas l’Iran. Parmi ces pays figurent le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, mais aussi la République démocratique du Congo, le Niger ou le Brésil.
Mais que vient faire le Qatar là dedans ,? me direz-vous. Et c’est là qu’une relation triangulaire commence …
Précisons en effet que l’Iran et le Qatar détiennent en commun des immenses champs gaziers offshore : Pars South ou Pars Sud.
Pour rappel, le gisement de gaz de South Pars est situé dans la partie centrale du golfe Persique à 100 km des côtes iraniennes et ses réserves sont estimées à 12 600 milliards de mètres cubes de gaz.
Après la Russie, l’Iran possède les gisements de gaz les plus importants du monde qui sont estimés à 24 000 milliards de mètres cubes, soit 16% des réserves mondiales. Près de la moitié des réserves iraniennes sont concentrées dans des gisements offshores du golfe Persique.
En résumé : Iran et France, n’en déplaisent à certains, sont liés par un contrat, tandis que Qatar et Iran sont liés entre eux via des contrats de participation au sein de Pars South, dont les majors pétrolières se disputent les concessions, même s’il n’est pas politiquement correct de traiter avec Téhéran.
Qatar et France étant liés quant à eux au sein de contrats de participation dans les plus grands groupes nationaux de l’Hexagone.
Or, rappelons-le, la France ne semble pas vouloir honorer ses engagements contractuels envers l’Iran.
Alors, afin d’obtenir gain de cause … ou tout simplement le respect des contrats passés, Téhéran souhaiterait-il tirer partie à sa manière de la relation triangulaire entre France-Qatar et Iran ?
Et au final, se servir du Qatar pour obtenir gain de cause et surtout le respect des engagements contractuels de la France envers l’Iran ? Qui sait …
Elisabeth STUDER – www.leblogfinance.com – 31 juillet 2013
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/07/15/tricastin-une-centrale-sans-failles_3447959_3244.html
Après les deux intrusions dans les centrales du Bugey et de Civaux, qui étaient venues titiller la campagne présidentielle en mai 2012, c’est maintenant au tour de la centrale du Tricastin, dans la Drôme, d’être visée par des militants anti-nucléaire. Vingt-neuf membres de Greenpeace y ont pénétré, lundi 15 juillet, en une vingtaine de minutes – sans atteindre toutefois les zones les plus sensibles. L’action, qualifiée de purement médiatique par le gouvernement, visait à pointer les failles de sécurité de cette centrale – classée « parmi les cinq plus dangereuses de France » par l’ONG environnementale – et demander sa fermeture.
« Comme Fessenheim, la centrale du Tricastin est une de celles qui connaît le plus de risques de sûreté et d’agressions externes naturelles ou humaines », assure Greenpeace sur son site. L’association attaque sa vétusté – ouverte en 1980, la centrale a dépassé, grâce à un avis favorable de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), sa durée de vie prévue initialement à trente ans.
Mais pas seulement : la centrale du Tricastin, énumère Greenpeace, présente « une vingtaine de fissures sur la cuve du réacteur numéro 1, dont une de 11 mm », une exposition aux risques d’inondation et de séisme, ou encore un « important risque industriel ». Elle serait en effet localisée à moins de 10 km de six sites classés « Seveso ». La centrale, qui répond, selon EDF, à 45 % des besoins énergétiques de la région Rhône-Alpes, est aussi située à moins de 80 km de 1,6 million de personnes. Et à proximité de trois aéroports.
« EN RETRAIT »
Derrière le discours militant de Greenpeace, la centrale du Tricastin présente-t-elle de sérieux risques pour la sécurité et l’environnement ? L’appréciation de l’ASN pour l’année 2012 glisse en tout cas quelques bémols : le gendarme du nucléaire critique autant ses performances en matière d' »essai périodique » que sa « rigueur » dans la mise en œuvre des opérations de radioprotection, ou encore ses « progrès fragiles » en ce qui concerne la sécurité au travail.
Surtout, l’Autorité relève que, en matière « de protection de l’environnement, […] les performances du site du Tricastin sont en retrait par rapport à l’appréciation générale que l’ASN porte sur EDF ». Autre point d’inquiétude : une demande d’amélioration de sa protection face au risque d’inondation datant de 2011, qu’EDF n’a toujours pas pu résoudre.
La centrale du Tricastin figurait aussi en bonne place dans les conclusions du rapport de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), commandé à la suite des « stress tests » demandés aux exploitants par l’Europe et par le gouvernement français après l’accident de Fukushima. Le document évoque à son sujet des normes de sécurité jugées obsolètes face au risque d’inondation, mais aussi son exposition particulière aux risques industriels. Des risques face auquel le degré de robustesse des centrales, et notamment des équipements cruciaux comme les salles de contrôle, n’est pas garanti, selon l’IRSN.
FUITE D’URANIUM ET FISSURES
Outre ces risques potentiels, la centrale du Tricastin connaît régulièrement des anomalies plus ou moins sévères – comme en février 2012, lorsque le réacteur numéro 2 de la centrale a été arrêté après la découverte d’un dysfonctionnement sur une vanne.
En août dernier, c’est par la Belgique que l’on a pris connaissance de fissures sur des cuves de réacteurs. Bruxelles expliquait alors que c’est une note de l’ASN, en novembre 2010, sur les « défauts sous revêtement » (des fissures situées sous le revêtement interne en acier inoxydable) sur les cuves de dix réacteurs français qui l’avait poussé à enquêter sur ses propres centrales. La Belgique avait alors découvert, avec une certaine stupeur, 8 000 microfissures sur la cuve de la centrale de Doel, près d’Anvers. Cette note de l’ASN, passée relativement inaperçue à l’époque, recensait 33 fissures, dont plus de la moitié affectaient le réacteur numéro 1 de Tricastin.
Plus tôt, en septembre 2011, la Socatri, une filiale d’Areva, a été reconnue coupable de « déversement de substances toxiques dans les eaux souterraines ». Une nuit de juillet 2008, en effet, 74 kg d’uranium ont été rejetés dans l’environnement à la suite du débordement d’une cuve de l’usine de traitement des déchets du Tricastin, contaminant les rivières alentour. Des restrictions de consommation d’eau avaient touché plusieurs communes, des familles restant privées d’eau potable et des maraîchers déplorant la perte d’une partie de leurs récoltes.
En février 2011, un autre dysfonctionnement, classé au niveau 2 de gravité sur une échelle de 7, touche directement la centrale : EDF détecte une anomalie rendant potentiellement défectueux tous les groupes électrogènes de secours qui, en cas de perte d’alimentation électrique par le réseau national, permettent de faire fonctionner les systèmes de sûreté des réacteurs.
Autre incident : en 2009, une barre de combustible s’accroche à une structure lors de l’ouverture du cœur du réacteur numéro 2 et reste suspendue au-dessus de celui-ci. Un an plus tôt, ce sont deux crayons de combustible qui étaient eux-aussi restés accrochés aux structures supérieures de la cuve du réacteur, nécessitant une évacuation du bâtiment.
Dernier exemple : en juillet 2008, une centaine d’employés de la centrale sont légèrement contaminés par des éléments radioactifs lors d’une opération de maintenance dans l’enceinte d’un des quatre réacteurs. L’événement sera classé au niveau 0 de l’échelle des incidents nucléaires.
The French connection doesn’t bhoetr me too much, but it does seem bordering on criminally negligent of our governments that we have so few options left we may be forced back into fission based nuclear in such a hurry. However, from what I have read the new fuel technologies that have been developed and the greater plant efficiencies being planned will result in an order of magnitude less waste for each Megawatt of power; even though the waste is more radioactive and I don’t think it can be stored with that from older reactors – more repositories to find:-(But it may facilitate a speedier transition to a hydrogen based transport system which would be good wouldn’t it?
Le service protection physique d’Areva en grève sur le site nucléaire du Tricastin
http://www.francebleu.fr/infos/tricastin/le-service-de-securite-d-areva-en-greve-sur-le-site-nucleaire-du-tricastin-602964
Mercredi 29 mai 2013
Le mouvement, démarré lundi, s’enlise. Pompiers et agents de gardiennage estiment ne plus avoir les moyens d’assurer leurs missions. La direction explique que le service a été réorganisé à effectif constant à ce jour et que la sécurité est assurée.
La grève a débuté lundi, à l’appel de la CGT. Le syndicat revendique plus de 85% de grévistes.
Le service Unité de Protection de la Matière et du Site compte environ 150 salariés (pompiers, agents de gardiennage). Ils déplorent un manque d’effectifs et l’expliquent par la mutualisation en cours.
Areva est en train de fusionner toutes les usines du site du Tricastin sous une seule bannière, celle d’Areva NC. Les services sécurité d’Eurodif et d’Areva ont fusionné le 1er avril.
Le service sécurité d’Areva en grève sur le site nucléaire du Tricastin Nathalie Rodrigues
La grève s’est poursuivi ce jeudi. Toutes les entrées du site sont bloquées, y compris aux camions. Seules les matières sensibles rentrent. Les cantines ont dû fermer faute de ravitaillement. Des grévistes ont prévu de se relayer, de passer la nuit sur place, de tenir le piquet 24h/24.
La direction a organisé une réunion d’information pour les responsables syndicaux ce jeudi en fin de matinée. La CGT a refusé de s’y rendre: le syndicat veut des négociations, pas une information.
Frédéric de Agostini, le directeur d’Areva Tricastin, assure que la mutualisation s’est faite à effectif constant à ce jour.
Fuite de tritium au Tricastin: dysfonctionnement grave, selon la Criirad
LYON – La Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) a estimé mardi que la fuite de tritium dans une nappe souterraine survenue à la centrale nucléaire du Tricastin relevait d’un dysfonctionnement grave.
De son côté, le réseau Sortir du nucléaire a condamné dans un communiqué un fonctionnement opaque d’EDF après que l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé lundi sur son site internet avoir demandé à EDF une surveillance renforcée des eaux souterraines de la centrale du Tricastin (Drôme) en raison d’une présence anormale de tritium.
Le tritium est de l’hydrogène radioactif, que les centrales nucléaires produisent en très grandes quantités et dont une partie est rejetée directement dans l’environnement (par voie liquide ou dans l’atmosphère), après contrôle.
Le directeur de la centrale EDF du Tricastin, Laurent Delabroy, a expliqué lundi soir que l’incident n’avait aucun impact sur l’environnement, tandis que l’ASN relevait que les niveaux de tritium observés depuis juillet ne présentent pas d’enjeu significatif pour la santé et l’environnement.
Mais, selon Bruno Chareyron, responsable du laboratoire de la Criirad, le fait que du tritium des centrales nucléaires s’échappe dans la nappe est un dysfonctionnement grave, dont l’origine doit être recherchée afin de traiter la fuite. Malheureusement ce type d’incident est fréquent sur le parc EDF.
Il a rappelé un incident similaire survenu en 2004 à la centrale de Cruas-Meysse (Ardèche): la Criirad avait dénoncé le fait que non seulement la centrale contaminait la nappe par du tritium, mais qu’en plus cette eau contaminée était bue par les travailleurs, a-t-il dit à l’AFP.
Une étude réalisée par l’association indépendante en 2007 avait aussi montré que les plantes aquatiques prélevées en aval du Tricastin présentaient une accumulation de tritium organiquement lié plus forte que les autres échantillons collectés dans le Rhône depuis Genève.
De son côté, Sortir du nucléaire Drôme-Ardèche exige d’EDF des réponses claires et publiques sur les causes spectaculaires (40 fois) du taux de tritium sous la centrale du Tricastin.
EDF avait expliqué lundi soir que cette présence anormale de tritium avait été relevée uniquement dans l’enceinte géotechnique de la centrale.
Cette enceinte, matérialisée par une paroi verticale en béton de 60 cm d’épaisseur et de 12 mètres de profondeur sous les réacteurs, emprisonne l’eau souterraine et l’empêche de contaminer les nappes phréatiques environnantes, selon EDF.
phi/tm/bma/ide
EDF
(©AFP / 17 septembre 2013 15h36)
Sans problème! On fermera encore quelques puits sur les réseaux d’eau potable. Les enfants des habitants proches de ces centrales brilleront la nuit comme des lucioles!
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