Alors que « crise » aidant, la baisse des investissements dans le secteur pétrolier pourrait nous conduire à une flambée des prix dans quelques mois, l’offre risquant à terme de ne pas pouvoir répondre à la demande, l’Algérie semble vouloir prendre les devants.
Le pays doté de vastes richesses énergétiques vient ainsi d’annoncer la révision de sa loi sur les hydrocarbures.
Motifs affichés : inciter l’investissement étranger dans l’exploration.
S’adressant à l’agence APS à Doha, en marge du 20e Congrès mondial du pétrole, le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi a justifié cette décision par la nécessité d’attirer des partenaires solides et expérimentés pour aider l’Algérie à accroître ses réserves d’hydrocarbures.
Pour ce faire, l’Algérie « doit adapter un certain nombre de mesures incitatives de la loi 05-07 – amendée par ordonnance présidentielle en 2006 – qui a été adoptée dans un environnement où ces technologies n’existaient pas et où les prix de pétrole évoluaient entre 20 et 30 dollars », précise M. Yousfi.
La révision concernera certaines mesures fiscales et des dispositions contractuelles entre Sonatrach et ses partenaires, a par ailleurs indiqué le ministre.
« Nous avons des réserves d’hydrocarbures largement confortables, mais il faut assurer localement la sécurité de l’approvisionnement à très long terme et renforcer le rôle de l’Algérie comme acteur principal du commerce international de l’énergie
« , a tenu à souligner M. Yousfi.
Selon lui, les nouvelles technologies d’exploration devraient permettre à l’Algérie d’entrevoir des augmentations très significatives de ses réserves d’hydrocarbures. Ajoutant toutefois que son pays avait besoin de partenaires internationaux pour pouvoir les appliquer à grande échelle, l’objectif étant d’intensifier la prospection même dans l’offshore et les zones peu connues.
Un discours qui intervient alors que les majors pétrolières semblent actuellement réticentes à investir en Algérie, estimant devoir faire face à des difficultés locales trop importantes.
De récentes rumeurs faisaient également état d’un éventuel départ des compagnies étrangères, lesquelles s’estiment pénalisées par le système fiscal algérien.
Le possible retrait de »British Gas » à la suite de l’échec des négociations avec le groupe Sonatrach sur l’exploitation du bloc gazier Hassi Ba Hamou avait été largement mis en avant par la presse algérienne.
Le 28 novembre dernier, le ministre délégué chargé du Commerce et de l’énergie au ministère britannique des Affaires étrangères, Lord Howell of Guildford, indiquait dans un entretien accordé à TSA (Tout Sur l’Algérie) vouloir disposer à terme de facilités pour obtenir des licences d’exploitation ou d’exploration de gisements de gaz, laissant ainsi entendre que tel n’était pas le cas actuellement.
En octobre 2006, la société publique algérienne d’hydrocarbures Sonatrach avait annoncé que selon un amendement à la loi sur les hydrocarbures voté par l’Assemblée algérienne, elle serait désormais majoritaire à 51% au moins dans tous les contrats de recherche, d’exploitation, de raffinage et de transports des hydrocarbures en Algérie.
Un autre amendement voté par les députés imposait parallèlement une taxe sur les profits exceptionnels des compagnies étrangères associées à Sonatrach sur la part de production leur revenant.
« Cette mesure est motivée par le souci de récupérer une part des importantes plus values réalisées par les associés étrangers de Sonatrach en cas de prix élevé du pétrole« , lorsque la moyenne arithmétique mensuelle du baril de brent dépasse 30 dollars, avait alors expliqué le ministre de l’Energie et des mines Chakib Khelil dans une conférence de presse.
Ce dernier ajoutant que ces amendements avaient été décidés, « afin d’élargir et de renforcer le contrôle de l’Etat sur les ressources en hydrocarbures, et de mieux garantir leur exploitation rationnelle ».
Le taux de la nouvelle taxe applicable à partir du 1er août 2006, avait té fixé à 5% au minimum et 50% au maximum, selon l’amendement.
Le ministre avait également expliqué que « la finalité » était la « préservation des ressources pour les générations futures« … et très certainement d’éviter la ruée d’éventuels « prédateurs » tels que la Russie, fortement active dans des partenariats gaziers avec l’Algérie.
Sources : AFP, El Watan, APS, TSA
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