Italie : Berlusconi refuse l’aide du FMI

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Alors que l‘Italie sombre un peu plus chaque jour dans la tourmente, le président du conseil italien, Silvio Berlusconi affirme avec un brin de fierté avoir refusé une offre d’aide financière du fonds monétaire international (FMI) pour son pays.

Preuve s’il en est que la situation financière de l’Italie est désespérée.

Alors que certains analystes s’interrogent déjà sur la capacité du gouvernement Berlusconi à perdurer juqu’aux prochaines élections, le Premier ministre italien estime par ailleurs qu’il ne voit personne capable de représenter l’Italie aussi bien que lui, et que le temps de quitter son poste n’est pas venu.

Le message semble clair : il compte bien rester au pouvoir.

Berlusconi a par ailleurs confirmé qu’il solliciterait la confiance du parlement lors du vote sur les mesures budgétaires.

Des propos du chef de gouvernement italien qui interviennent alors que les dirigeants du G20 ont décidé de placer l’Italie sous surveillance du FMI. Le Fonds monétaire international va désormais contrôler, au côté de la Commission européenne, les engagements budgétaires de l’Italie. 

«L’Italie a décidé de son propre chef de demander au FMI de surveiller la mise en oeuvre» des mesures de réduction des déficits publics italiens, a déclaré lors d’une conférence de presse, vendredi, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

Rappelons en effet que  la dette publique italienne est proche de 120% de son PIB. L’Italie, quatrième emprunteur au niveau mondial  est à l’heure actuelle une des principales cibles des investisseurs, ces derniers s’interrogeant sur ses capacités à rembourser ses échéances.

Le Fonds monétaire international va désormais contrôler, au côté de la Commission européenne, ses engagements budgétaires. 

«Nous nous sommes adressés à Christine Lagarde», directrice générale du FMI, «et lui avons demandé que le Fonds puisse surveiller, certifier publiquement tous les trois mois l’état d’avancement de nos réformes», a précisé le président du Conseil italien. Avant de rectifier quelque peu ses propos en assurant qu’il s’agissait d’une «certification» et non d’une «surveillance».

Mais bien sûr .

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Sources : AFP, Reuters, Le Parisien

(2 commentaires)

  1. Le FMI travaillerait sur un plan d’aide pour l’Italie… de 600 milliards d’euros !
    Le Fonds mon

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