Mi-séance CAC : retour de la peur, en attendant l’emploi américain

On n’ose à peine imaginer ce qu’il pourrait se passer si les chiffres de l’emploi venaient à être décevants… Mais peut-être que le marché anticipe justement de trop mauvais chiffres (après avoir été échaudé ces dernières semaines – rappelez vous, c’est un mauvais chiffre de l’emploi US qui avait lancé le repli début juillet!). Une bonne surprise n’est donc pas à exclure, et les marchés pourraient donc très bien s’offrir un rebond aussi spectaculaire que celui d’hier, lors de la publication de l’ISM manufacturier.

D’un point de vue graphique, si ce rebond est conséquent, il ne s’agit toutefois que d’une consolidation après l’accélération haussière de fin août, et la sortie haussière de notre triangle violet. Les marchés restent donc dans une configuration particulièrement incertaine. Espérons que les chiffres de l’emploi, quels qu’ils soient, nous permettent d’éclaircir un peu la situation. Pour cet après-midi, on surveillera naturellement les plus bas du jour, pour l’instant autour des 3175/3180. En cas de cassure, le repli pourrait encore s’accélérer, même si on notera une zone de soutien non négligeable autour des 3150, avec la MM20 et l’ancienne résistance violette devenue support. En dessous, le CAC pourrait être tenté par un plongeon sur la base de l’ex triangle violet, au niveau des 3060 pour aujourd’hui.

A la hausse, un retour au dessus des 3200 serait un premier signe encourageant, sachant que ce n’est réellement qu’au dessus des 3225/3230, puis des 3240, que le CAC retrouverait une orientation clairement plus positive.

Côté valeurs du CAC, aucune hausse à signaler donc, avec le plus faible repli enregistré par Danone (-0.4%), tandis qu’Essilor cède 0.8% et France Telecom 0.9%. Du côté des plus forts replis, le bilan est lourd pour Schneider, en recul de 5.8%, ou encore Peugeot et Alstom qui cèdent 4.6%.

Côté devises et matières premières enfin, on notera la stabilisation de l’euro, à 1.426$ après sa chute de la veille. « Logiquement », l’once d’or profite elle du retour de la peur avec une hausse de 1.6% à 1853$, tandis que le baril reperd 0.9% à 88.10$.

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