L’éditeur allemand Axel Springer a annoncé jeudi soir son souhait de lancer une OPA (Offre Publique d’Achat) sur le groupe SeLoger.com. L’offre valoriserait le groupe d’annonces immobilières à 566 millions d’euros.
Le groupe allemand est d’ores et déjà parvenu à un accord avec un groupe d’actionnaires dont font partie les fondateurs sur l’acquisition de 12,4% du capital de SeLoger.com pour un prix de 34 euros par action, ce qui représente 70 millions d’euros.
Il souhaite désormais lancer une offre sur le reste du capital, l’objectif étant de prendre le contrôle de la société dont plus de 76 % du capital est flottant.
Dans le cadre de son OPA, Springer propose 34 euros par action, ce qui correspond à une prime de 13,3% par rapport au cours de l’action du groupe français, laquelle clôturait à 30 euros jeudi soir à la Bourse de Paris.
Créé en 1992, SeLoger se présente comme l’un des principaux acteurs de l’immobilier sur internet en France et revendique environ 3 millions de visiteurs uniques par mois. Le groupe allemand édite quant à lui Bild, le quotidien le plus vendu en Europe.
Si l’opération aboutit, ce sera la deuxième grande acquisition de Springer sur le marché français des sites internet. En effet, en 2007, le groupe allemand est devenu l’actionnaire majoritaire du site auFeminin.com pour plus de 280 millions d’euros.
Mais l’affaire n’est pas faite.
Vendredi, Groupe Arnault, le holding de l’homme d’affaires Bernard Arnault qui détient 9 % de SeLoger.com, a d’ores et déjà « riposté » à l’annonce en déclarant vendredi qu’il n’accepterait pas l’OPA dans les termes proposés par Springer. « Ce projet d’offre sous-valorise manifestement la société au regard de son potentiel de croissance, de sa profitabilité et de sa position incontestée de leader de marché. Nous ne l’accepterons donc pas», indique en effet un communiqué du groupe.
Des propos qui interviennent alors que SeLoger.com vient d’annoncer une hausse de 11% de son chiffre d’affaires au cours des six premiers mois de l’année, à 39,4 millions d’euros, ainsi qu’une progression de 20% de son résultat net, à 10,4 millions.
C’est dans un tel contexte, que le titre de SeLoger.com a été suspendu à la demande de la société. Sa cotation sur Euronext devrait reprendre lundi.
Sources : AFP, Reuters, Groupe Arnault, Les Echos
En cet automne sur fond d’affaires politico-financières, les médias nous rabattent les oreilles c’est le moment d’acheter, les taux sont au plus bas. Qu’attendez-vous pour acheter ?
Au 20H, d’un jour sur l’autre des reportages financés par le lobby.
La réalité, c’est qu’hormis un nombre assez limité de ventes réalisées sur de petites surfaces, essentiellement sur les grandes villes et plus particulièrement sur Paris, le marché est bloqué; voir mort pour longtemps, si la FNAI. et son principal soutien « Etat » ne changent pas leur approche.
Il ne peut y avoir une relance du marché immobilier, sans une réelle remise à plat du positionnement des prix.
Les acquéreurs en diminution constante, ne peuvent faire vivre la population pléthorique du lobby immobilier.
Les emplois réellement créateur de richesse sont en très forte diminution, et la poursuite de la délocalisation de nos emplois va se poursuivre. La population active ne peut que diminuer.
Le déséquilibre du budget de l’état va lui aussi se maintenir .
Les politiques ont fait le choix de favoriser nos séniors, de favoriser la possession. L’immobilier sera leur tombe.
Nous allons être confronté à des difficultés pour les quelles nous ne sommes pas préparées.
Il n’est pas sûr que l’offre d’Axel Springer passe auprès des actionnaires historiques. D’autant que Seloger.com est la face visible de l’iceberg. En effet, seloger motorise bon nombre de sites internet d’agences immobilières, faisant de lui l’incontestable leader du marché.
Il n’est pas sûr que l’offre d’Axel Springer passe auprès des actionnaires historiques. D’autant que Seloger.com est la face visible de l’iceberg. En effet, seloger motorise bon nombre de sites internet d’agences immobilières, faisant de lui l’incontestable leader du marché.