L’Etat raclerait une nouvelle fois les fonds de tiroir ? Selon le journal « Les Echos », les mesures d’économies envisagées par le gouvernement sur le dossier de l’assurance-maladie se chiffreraient à 2,5 milliards d’euros.
L’objectif étant de faire en sorte que le déficit de la branche maladie de la Sécurité sociale ne dépasse pas le seuil de 12 milliards d’euros .
Selon le quotidien, l’Etat s’attaquerait tout d’abord au taux de remboursement des médicaments. Lesquels seraient revus à la baisse pour certains médicaments (ceux actuellement pris en charge à 35 % se verraient appliquer un taux de 30 %).
S’agissant des consultations de médecin et certains actes d’auxiliaires médicaux,, le relèvement de 0,5 point du ticket modérateur restant à la charge du patient est envisagé.
Certains frais d’hospitalisation pourraient être sujets à une prise en charge réduite.
Toutefois, précise « Les Echos », mutuelles ou assureurs devraient dans la plupart des cas prendre en charge la différence, enfin si l’assuré dispose d’une Mutuelle, bien entendu …
De plus, mutuelles et assureurs pourront se voir contraints d’augmenter leurs tarifs pour équilibrer leurs finances. « Les Français dont la situation est la plus difficile, et qui bénéficient de la CMU – couverture maladie universelle -, et ils sont plusieurs millions, ne seront pas non plus concernés » précise par ailleurs Les Echos.
Réagissant au projet de baisse des remboursements de l’assurance maladie obligatoire paru dans le journal économique, la Mutualité Française a tenu à faire savoir qu’elle n’a été nullement informée, et encore moins associée au traitement du dossier. Précisant par ailleurs que « si ces mesures étaient confirmées, elles représenteraient une dépense supplémentaire de 500 millions d’euros pour les ménages, s’ajoutant au 1,100 milliard d’euros de taxe nouvelle annoncé il y a quinze jours. »
« Il est clair que la Mutualité Française ne saurait approuver et accepter ces mesures qui pénaliseraient nos concitoyens et rendraient plus difficile l’accès aux soins » est-il encore précisé dans un communiqué.
De plus, selon Jean-Pierre Davant, président de la Mutualité Française, « ces mesures purement financières ne régleraient en rien les dysfonctionnements et la dérégulation de notre système de santé. »
A noter également que le plan de réduction devrait également affecter les laboratoires pharmaceutiques. Histoire d’alimenter les Caisses de l’Etat- lesquelles sont vides nous a-ton dit – les entreprises devront cotiser 400 millions de plus au titre des accidents du travail.
Les grandes lignes du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2011 devraient être présentées officiellement le 28 septembre.
Sources : Reuters, Les Echos, Boursorama, Mutualité française
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