ECA International, fournisseur de solutions et d’informations pour les professionnels des ressources humaines internationales (sic) vient de publier son indicateur annuel sur le coût de la vie dans les métropoles mondiales pour les expatriés.
Cette étude a été réalisée en prenant en compte à la fois les biens de consommation et des services utilisés par les expatriés. Un indicateur un peu biaisé donc pour être représentatif d’un Monsieur tout le monde, les expatriés ayant des besoins, en particuliers alimentaires, culturellement un peu différents des autochtones : il reflète plutôt un niveau de vie international. Le taux de change intervient également fortement dans le calcul réalisé : le renchérissement du dollar australien a provoqué la remontée de la 149ème à la 27ème place de Canberra !
ECA indique que ces données « sont utilisées par les professionnels des RH pour calculer les primes de coût de la vie qu’elles accordent à leurs expatriés ». On peut donc les considérer comme fiables, les entreprises n’étant plus spécialement des mécènes de leurs salariés depuis quelque temps déjà…
La ville la plus chère du monde en 2010 pour un expatrié est sans surprise… Tokyo (en illustration ci-dessous). S’il y a surprise, c’est bien la place de New-York (48ème), à comparer à celle de Paris (16ème).
Classement 2010. Entre parenthèse : le classement 2009
1 Tokyo (2)
2 Oslo (8)
3 Luanda (1)
4 Nagoya (3)
5 Yokohama (4)
6 Stavanger (14)
7 Kobe (6)
8 Copenhagen (7)
9 Geneva (9)
10 Zurich (10)
11 Bern (13)
12 Basel (11)
13 Libreville (12)
14 Helsinki (15)
15 Moscow (29)
16 Paris (16)
17 Abidjan (17)
18 Abuja (19)
19 Tel Aviv (24)
20 Seoul (102)
21 Stockholm (80)
22 Jerusalem (27)
23 Kinshasa (20)
24 Vienna (23)
25 Brussels (35)
26 Berlin (22)
27 Canberra (149)
28 Rio de Janeiro (132)
29 Manhattan (18)
30 Sydney (150)
31 Baku (21)
32 Strasbourg (31)
33 Gothenburg (99)
34 Hong Kong (30)
35 The Hague (36)
36 Munich (34)
37 Melbourne (163)
38 Luxembourg City (40)
39 Rome (38)
40 Brisbane (169)
41 Honolulu (25)
42 Lyon (44)
43 Perth (168)
44 Antwerp (43)
45 Adelaide (172)
46 Shanghai (28)
47 Cameroon (50)
48 New York (32)
49 Dusseldorf (41)
50 Athens (49)
Pour l’Europe, mieux vaut éviter Oslo (en illustration ci-après). Paris est en 10ème position et Toulouse en 25ème, bien loin devant Londres (39ème) : il y a bien longtemps que la Ville Rose a perdu son attrait financier (merci Airbus).
Rang Européen 2010, entre parenthèse 2009 :
1 Oslo (2)
2 Stavanger (6)
3 Copenhagen (8
4 Geneva (9)
5 Zurich (10)
6 Bern (11)
7 Basel (12)
8 Helsinki (14)
9 Moscow (15)
10 Paris (16)
11 Stockholm (21)
12 Vienna (24)
13 Brussels (25)
14 Berlin (26)
15 Strasbourg (32)
16 Gothenburg (33)
17 The Hague (35)
18 Munich (36)
19 Luxemburg City (38)
20 Rome (39)
21 Lyon (42)
22 Anvers (44)
23 Dusseldorf (49)
24 Athens (50)
25 Toulouse (51)
26 Milan (56)
27 Dublin (57)
28 St Petersburg (59)
29 Istanbul (60)
30 Amsterdam (62)
31 Hamburg (63)
32 Stuttgart (64)
33 Frankfurt (65)
34 Madrid (68)
35 Barcelona (71)
36 Ankara (72)
37 Rotterdam (76)
38 Turin (77)
39 Central London (78)
40 Eindhoven (80)
41 Zagreb (84)
42 Lisbon (87)
43 Ljubljana (94)
44 Tbilisi (104)
45 Tallinn (105)
46 Outer London (107)
47 Porto (108)
48 Edinburgh (109)
49 Riga (110)
50 Sofia (120)
51 Reading (127)
52 Southampton (131)
53 Bratislava (133)
54 Prague (137)
55 Manchester (139)
56 Channel Islands (141)
57 Birmingham (146)
58 Belfast (147)
59 Varsovie (148)
60 Cardiff (149)
61 Budapest (150)
62 Glasgow (151)
63 Leeds (155)
64 Norwich (159)
65 Aberdeen (160)
66 Vilnius (169)
67 Sarajevo (172)
68 Belgrade (175)
69 Skopje (177)
70 Bucharest (183)
71 Kiev (184)
72 Minsk (219)
73 Chisinau (232)
Un classement, en ces temps de monétarisation galopante, qui sera sans doute suivi de très près par les DRH, les expatriés, les Globe Trotters et très certainement le fisc. Reste que, outre les considérations pécuniaires, la part du rêve reste un des moteurs essentiels dans les critères du choix d’un expatrié.
A lire en complément : l’étude complète sur le site d’ECA