Mi-séance CAC : les 3810 renvoient le CAC en arrière

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Les indices américains ayant fini sur une note légèrement optimiste, sans avoir franchi toutefois la moindre résistance mais sur des niveaux bien supérieurs à ce qu’ils étaient lors de la clôture parisienne, et les futures laissant augurer d’une nouvelle séance de hausse, le CAC a ouvert en hausse de plus de 1%, formant même un petit gap haussier.

Mais après avoir buté dans les premières seconde de cotation contre la résistance des 3808/3810, il est tout d’abord revenu autour des 3800, hésitant entre comblement du gap (3793) et franchissement des 3810 jusqu’à plus de 11 heures, avant de céder brutalement pour retomber actuellement sur les 3770, ne gagnant plus que 0.3%.

La partie est donc une nouvelle fois loin d’être gagnée par les bulls, avec des bears qui ont repris des forces depuis quelques jours. Cette évolution confirme toutefois notre tendance horaire neutre entre 3730 et 3808 donnée hier soir. Il n’y a donc pas grand chose à attendre de nouveau tant que l’un de ces deux seuils ne sera pas franchi, si ce n’est que plus on attendra, plus le risque de cassure des 3730 se fera important. Attention donc au comportement de Wall Street cet après-midi.

Côté valeurs du CAC, c’est STMicroelectronics, attaquée en fin de journée hier après ses résultats, qui occupe la tête de l’indice, avec un gain de 3.1%. Suit Alcatel à +2.4% et EADS à 2.3%. A la baisse, rien de bien méchant, même si Danone se replie de 0.9%, Alstom de 0.8% et Carrefour de 0.7%.

Côté euro, or et pétrole, pas de fortes variations, mais un euro qui s’accroche désormais aux 1.40$, en très léger repli, tandis que l’once d’or et le baril de brut tournent également autour de leurs niveaux d’hier, respectivement à 1090$ et 74.1$. Rien de bien nouveau non plus donc de ce côté-ci.

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Un commentaire

  1. Etats de la zone euro prêts à un sauvetage de la Grèce : Berlin dément.
    Une porte-parole du ministère allemand des Finances a démenti de son côté les informations du journal Le Monde. « Il n’existe aucune réflexion au sein du gouvernement allemand pour soutenir financièrement la Grèce pour qu’elle surmonte sa difficile situation budgétaire. Cela vaut autant pour de prétendues aides de la zone euro dans son entier que pour des aides bilatérales », a-t-elle dit.
    « C’est le devoir de la Grèce d’assumer avec ses propres forces sa responsabilité en matière de stabilité de la zone euro », a ajouté la porte-parole.
    Depuis Davos (Suisse), le Premier ministre grec Georges Papandréou a dénoncé les attaques spéculatives dont est victime son pays, utilisé selon lui comme le « maillon faible de la zone euro ».
    Selon Le Monde, en échange de leur secours financier, les Etats concernés demandent que le gouvernement grec « s’engage à amplifier son programme d’assainissement des comptes publics ».
    Si les traités européens interdisent en théorie toute possibilité de sauvetage financier d’un pays de la zone euro par ses pairs, « des prêts bilatéraux pourraient par exemple être accordés par les Etats volontaires » et « le versement de fonds structurels dévolus à la Grèce d’ici à 2013 pourrait être anticipé » par la Commission européenne, précise le journal.
    Les consultations devraient se poursuivre d’ici le prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays de l’UE prévu le 11 février à Bruxelles.
    La crise des finances publiques grecques suscite depuis plusieurs mois des inquiétudes sur la cohésion d’ensemble de la zone euro, et pour la monnaie unique. Elles sont exprimées notamment en Allemagne, la plus grande économie de la zone.
    Jusqu’ici, les responsables européens s’escriment à affirmer qu’il n’est pas question de venir en aide à la Grèce, car cela créerait un mauvais précédent. Le pays est invité à se débrouiller seul, en lançant les réformes structurelles jugées indispensables par ses partenaires pour réduire ses dépenses publiques.
    Un soutien des autres pays européens à la Grèce « n’est pas prévu » et serait « contre-productif », avait déclaré mardi 26 janvier le président de la banque centrale allemande (Bundesbank), Axel Weber.
    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=8c7599894feb34f6796ac80a79675d92

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