Les bulls pouvaient nourrir quelques espoirs après la séance d’hier. Ils ont du de nouveau déchanter aujourd’hui, avec une séance passée entièrement dans le rouge. La faute à Wall Street et des marchés qui ne semblent pour l’instant pas vouloir prendre le chemin du rebond, comme vu lors de notre analyse d’hier soir. Pour autant, respectant notre tendance neutre horaire, le CAC n’a pas non plus délivré de signal baissier, avec un nouvel appui sur la base du canal vert. Mais tout est à recommencer pour des bulls qui voient leur marge de manoeuvre se réduire, avec une clôture à un demi-pourcent seulement de la zone de support des 3730, et un marché qui ne parvient toujours pas à réellement réintégrer les Bollingers.
On surveillera donc à nouveau demain la zone des 3730/3740 à la baisse : une zone dont on parle de plus en plus dans les différents médias, et qui ne devra plus tarder à jouer son rôle de support sous peine de susciter quelques convoitises… Méfiance donc, avec un risque grandissant de (fausse?) cassure, sachant que les supports suivants se trouvent sur 3670/3680, avant la zone des 3620/3640, sachant qu’il reste un petit gap ouvert sur les 3607/3610.
Mais n’oublions pas que nous restons pour l’heure en tendance haussière CT et MT, avec un marché mûr pour un rebond technique, comme nous l’a montré la séance d’hier. Il suffirait donc de pas grand chose pour renvoyer le CAC au dessus des 3790 puis des 3808. Il lui resterait certes alors les 3835/3840, mais on pourrait alors à nouveau envisager les 3859/3862, puis les 3875 avant la zone des 3910/3915.
Si la fin de séance à Wall Street semble vouloir faire pencher la balance vers un rebond demain à Paris, les orientations de l’euro, de l’or et du pétrole sont plus problématiques. L’euro a en effet cette fois bien enfoncé les 1.41$, même s’il reste en soutien le niveau psychologique des 1.40$. Quant à l’once d’or, elle s’affiche en repli sous les 1090$, tandis que le baril a toujours bien du mal, avec une nouvelle séance de baisse et un retour sous les 74$.
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En réalité, il y a en France 4 688 800 demandeurs d’emploi.
Demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploi :
– catégorie A : demandeurs d
Et du côté des offres d’emploi ?
Que s’est-il passé en décembre 2009 du côté des offres d’emploi ?
Réponse : le nombre d’offres d’emplois collectées par Pôle Emploi s’est effondré.
– En novembre 2009, Pôle Emploi avait collecté 124 500 offres d’emplois durables.
En décembre 2009, Pôle Emploi a collecté 118 100 offres d’emplois durables, soit une baisse de – 5,1 % sur un mois.
– En novembre 2009, Pôle Emploi avait collecté 110 200 offres d’emplois temporaires.
En décembre 2009, Pôle Emploi a collecté 109 700 offres d’emplois temporaires, soit une baisse de – 0,5 % sur un mois.
– En novembre 2009, Pôle Emploi avait collecté 43 200 offres d’emplois occasionnels.
En décembre 2009, Pôle Emploi a collecté 38 900 offres d’emplois occasionnels, soit une baisse de – 10 % sur un mois.
Regardons les chiffres en données corrigées des variations saisonnières :
– En novembre 2009, Pôle Emploi avait collecté 284 000 offres d’emplois en tout.
En décembre 2009, Pôle Emploi a collecté 273 000 offres d’emplois en tout, soit une baisse de – 3,9 % sur un mois.
Conclusion : ceux qui disent que c’est la reprise sont des menteurs.
Tous ceux qui disent que c’est la reprise du marché du travail sont des menteurs.
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/2010-005.pdf