Voilà qui pourrait faire un peu tâche … certes, si Air France affirme qu’il s’agit d’un problème mineur, notons tout de même en restant factuel qu’un A380 d’Air France, qui assurait la liaison New York-Paris a été contraint vendredi de retourner se poser aux Etats-Unis.
Les rumeurs pourraient faire le reste … alors que le crash toujours inexpliqué du vol AF 447 a pu – au delà du deuil des familles – nuire à l’image de marque de la compagnie et de celle d’Airbus.
On aurait pu rêver de débuts plus prometteurs pour la nouvelle liaison Paris-New York sur Airbus A380 qui vient d’être lancée le 23 novembre dernier.
Dans la nuit de vendredi à samedi, après environ une heure et demi de vol, un appareil A380 d’Air France a dû faire demi-tour pour aller se reposer à New York. « L’avion est neuf et un peu en rodage » affirme porte-parole d’Air France. « C’était un problème informatique mineur qui rendait la navigation un peu imprécise« avait tenu à nous rassurer dans un premier temps la compagnie. Pour un peu cela soulagerait presque les Toulousains qui sont survolés tous les jours ou presque par les appareils justement « en rodage » …
Par la suite, Jacques Aubourg, chef de projet A380 à la compagnie Air France a précisé très clairement, que le pilote automatique avait été déconnecté. Or, la législation n’autorise pas un appareil dont le pilote automatique est en panne de voler au-dessus de 28000 pieds.
L’équipage aurait pu techniquement traverser l’Atlantique en dessous de ce plafond a fait savoir la compagnie, récemment endeuillée par le crash du vol AF 447. Néanmoins l’appareil n’avait pas assez de carburant pour ce faire, car plus un avion vole bas, plus il consomme. Les pilotes ont certes tenté de relancer le pilote automatique à plusieurs reprises mais sans succès.
Une fois le problème résolu, l’appareil est reparti environ trois heures plus tard avec tous ses passagers.
Question subsidiaire : combien de postes d’informaticiens a-t-on supprimés, voire sous-traités ou délocalisés dans le cadre du plan Power 8 d’Airbus ? Rappelons que les problèmes de câblage qui ont grandement affecté les délais de production du nouveau géant des airs …. étaient dû à une absence de convergence de versions logicielles entre informaticiens allemands et leurs homologues français …
Sources : AFP, Reuters
PARIS, 1 déc 2009 (AFP) – Un A330 d’Air France a lancé lundi un message d’urgence avant de changer d’altitude pour éviter une zone de très fortes turbulences entre Rio et Paris, au-dessus de l’Atlantique, où un autre A330 de la compagnie s’est écrasé en juin, a-t-on appris mardi auprès d’Air France. Environ quatre heures après le décollage de Rio le 29 novembre à 21H20 (locales), « les pilotes du vol AF445 (…) ont, en stricte application des procédures, effectué une descente normale pour éviter une zone de turbulences sévères et rejoindre un niveau de vol moins turbulent et plus confortable pour les passagers », explique Air France sur son site internet. L’avion a émis un « message radio d’urgence » (« mayday ») pour indiquer qu’il changeait d’altitude de vol et descendre d’environ 600 mètres car il n’avait pu obtenir « une autorisation immédiate de la part du contrôle aérien » pour effectuer cette manoeuvre, poursuit Air France. « Ce n’est pas un incident mais une simple application des procédures en cas de turbulences », a assuré un porte-parole d’Air France interrogé par l’AFP. L’appareil a poursuivi son vol avec des turbulences « modérées à fortes », qui n’ont fait aucun blessé parmi les 203 passagers et douze membres d’équipage, a-t-il ajouté. Il s’est posé sans encombre à Paris le 30 novembre à 12H04, a précisé Air France. Un Airbus A330-200 d’Air France, effectuant la même liaison, s’est abîmé dans l’océan Atlantique dans la nuit du 31 mai au 1er juin avec 216 passagers et 12 membres d’équipage, alors qu’il traversait une zone orageuse. Les raisons de la catastrophe n’ont pas été établies
Attention, la « réduction du nombre de prestataires informatiques » correspond à une baisse du nombre de sociétés avec lesquelles EADS contractualise, et donc du nombre de sociétés référencées. Il s’agit d’une opération de rationalisation, cherchant à mettre en place une relation plus forte avec un nombre plus réduit de SSII, tout en diminuant les coûts en augmentant le volume de prestation.
Ceci ne signifie pas la réduction de l’activité informatique au sein de la société.
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