La séance d’hier aux Etats-Unis avait été bien calme et bien terne, avec des indices oscillant autour de l’équilibre sans jamais trouver de réelle direction. C’est un peu ce que nous avons depuis ce matin à Paris. Après une ouverture en légère hausse et petit gap haussier tout de même, permettant au CAC de combler comme attendu le petit gap baissier de la veille, le marché est rapidement revenu sur ses niveaux de clôture d’hier, histoire de combler cette fois le gap d’ouverture.
Mais après avoir bouclé ces deux étapes écrites sur son carnet de route, le CAC s’est retrouvé comme désoeuvré, ne sachant plus quelle direction prendre. Il s’affiche ainsi en hausse d’un petit 0.1% à 3576 pts, oscillant entre 3570 et 3584 depuis 9h10. Il faut dire que les incertitudes sont encore nombreuses, comme vu lors de notre analyse de clôture d’hier. Il faudra donc attendre que le CAC ne se décide à franchir soit les 3620/3630 pour repartir de l’avant, soit à casser les 3535 pour une consolidation qui pourrait prendre une tournure un peu plus inquiétante.
En attendant, pourquoi ne pas jeter un coup d’oeil sur l’or, qui a donné hier soir un signal intéressant à suivre… , d’autant qu’il confirme ce matin, avec une hausse de 0.6% sur les 984 dollars.
La tendance est par contre toujours aussi incertaine sur l’euro, en léger rebond mais toujours accroché aux 1.43 dollars. Rebond un peu plus net pour le baril de brut, mais qui reste lui aussi dans une configuration peu favorable.
Côté valeurs du CAC, Dexia est en tête avec un rebond de 3% après quelques séances difficiles. Arcelor se reprend également avec un gain de 2.6%, suivie par STMicro et Lafarge toutes deux à +2.1%.
A la baisse, on retrouve des valeurs liées à la consommation courante, avec Pernod qui plonge de 5.2% suite à la publication de ses résultats. Carrefour cède elle 1.9%, devant l’Oréal à -1.5%.
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difficille d’y voir grand chose en ce moment car aprés un tel rally haussier sur les marchés depuis 3 mois tout le monde a vraiment hâte de voir une croissance trés forte
or les chiffres sont vraiment moyens (chômage, consommation de plus en plus faible) et avec des taux d’intêret aussi bas qui risquent de remonter rapidemment alors que la croissance semble rester durablement molle
nous sommes entré dans une nouvelle phase de cette crise: faible consommation avec des taux qui vont indubitablement remonter tranquillement