C’est bien connu, le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres.
Le secteur aéronautique n’échappe pas à la règle.
Afin de palier les retards pris par le Boieng 787 Dreamliner, Kenya Airways discuterait actuellement avec Airbus de l’acquisition de plusieurs appareils A330-200.
Une information d’autant plus fiable qu’elle émane des dirigeants de la compagnie kenyane eux-même.
Selon Titus Naikuni, directeur général de Kenya Airways, les discussions porteraient sur l’achat de six à neuf appareils. Des propos confirmés par un autre dirigeant.
Certes, à l’heure actuelle, la compagnie aérienne n’a fait aucun commentaire. Mais ne dit-on pas : « qui ne dit mot consent ? »
Vendredi, Titus Naikuni avait d’ores et déjà indiqué que les discussions n’en étaient qu’à un stade préliminaire et que sa compagnie restait en discussion avec Boeing en vue de l’acaht éventuel de neuf appareils Dreamliner.
En mars 2009, Kenya Airways a fait état de sa première perte annuelle avant impôt depuis 1996, année de sa privatisation.
La compagnie souhaite à l’heure actuelle moderniser sa flotte constituée de Boeing et d’Embraer (Brésil).
Quoi qu’il en soit, cette information constitue une nouvelle alerte pour Boeing. Pas plus tard que lundi, le PDG de Vietnam Airlines a fait part de son mécontentement à l’égard du retard pris dans la production des 787 Dreamliner, indiquant parallèlement que sa compagnie n’avait pas encore décidé si elle annulerait sa commande de 16 appareils.
« Nous nous attendions à recevoir les appareils en 2009, puis en 2010, et à présent, personne n’est en mesure de nous confirmer une date de livraison. Je peux être patient, mais cela nous donne des migraines », a ainsi martelé le dirigeant, Pham Ngoc.
Tout en refusant de dire si Vietnam Airlines avait obtenu de Boeing le versement de pénalités pour pallier les impacts négatifs liés aux retards de livraisons.
Sources : Reuters, AFP