Le cours du baril a regressé mercredi à la Bourse de New-York, impacté par une hausse inattendue des stocks de brut aux Etats-Unis.
Des chiffres qui viennent quelque peu rafraîchir la mémoire des traders sur l’abondance actuelle de l’offre disponible.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en octobre a terminé à 71,43 dollars, régressant de 62 cents par rapport à son cours de clôture de mardi.
Le prix du brut avait d’ores et déjà perdu plus de deux dollars la veille, certes après avoir atteint le seuil des 75 dollars pour la première fois depuis octobre 2008.
Un repli des cours qui s’est avéré d’autant plus fort que les investisseurs – quelque peu optimistes – tablaient sur une baisse des stocks.
Selon les chiffres hebdomadaires publiés par le épartement américain de l’Energie, les réserves de brut se sont reconstituées aux Etats-Unis la semaine dernière, alors même qu’un repli aussi spectaculaire qu’inattendu avait été observé la semaine précédente.
Les stocks ont ainsi progressé de 200.000 barils à 343,8 millions de barils lors de la semaine achevée le 21 août. Les analystes interrogés par l’agence Dow Jones Newswires tablaient quant à eux sur un recul de 600.000 de barils.
Qu’à cela tienne, Morgan Stanley se raccroche aux branches, jugeant ces statistiques « haussières », observant qu’en dehors de la côte ouest du pays, les réserves de brut ont reculé. Se voulant résolument optimiste, ses analystes estiment par ailleurs que la demande de produits raffinés montre des signes d’amélioration par rapport aux semaines précédentes, « atteignant son plus haut niveau en 10 semaines ».
Les stocks d’essence ont pour leur part poursuivi leur repli, ce dernier s’élevant à 1,7 million de barils, pour un montant global de 208,1 millions de barils.