Le prix du baril a de nouveau achevé la journée en baisse mardi à New York. Les investisseurs redoutent en tout premier lieu que la faiblesse de la demande américaine ne persiste.
Pourtant l’espoir d’un rebond demeurait possible en matinée, les cours évoluant à la hausse à l’ouverture. Néanmoins, suivant le même schéma que la veille, les prix cours ont effacé leurs gains en séance.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en août a terminé à 59,52 dollars, en recul de 17 cents par rapport à son cours de clôture de lundi.
Les marchés demeurent inquiets sur l’état de l’économie en général, les perspectives en terme d’emploi s’avérant peu réjouissantes.
Le président Barack Obama a lui-même affirmé mardi s’attendre à ce que les chiffres du chômage aux Etats-Unis augmentent encore pendant plusieurs mois.
Le taux de chômage a encore augmenté en juin de 0,1 point, à 9,5%, son plus haut niveau depuis août 1983. Selon les chiffres du département du Travail, l’économie américaine a perdu 467.000 emplois nets en juin, soit 45% de plus que le mois précédent.
Les occilations du cours du pétrole suivent ainsi les hésitations de la Bourse de New York, vue comme une sorte de baromètre de la tendance générale des marchés en terme d’anticipation de la situation économique mondiale.
En début d’échanges, les cours avaient pu être soutenus par une hausse plus importante qu’attendu des ventes de détail aux Etats-Unis en juin. Des valeurs d’indicateurs certes encourageantes pour l’économie mais actuellement sans effet sur la demande de produits pétroliers.
Au contraire, les stocks de produits pétroliers ont amplement progressé ces dernières semaines aux Etats-Unis. Des éléments de nature à inciter à la prudence à la veille de la publication des statistiques hebdomadaires du département américain de l’Energie sur l’évolution de ces réserves.