Pétrole : la baisse de la demande fait chuter le cours

Time-square-without-car Le cours du pétrole revenu à des niveaux plus proches des fondamentaux ? Il est permis de rêver …

Le prix du baril a en effet reculé mercredi à New York, la hausse des stocks de produits raffinés aux Etats-Unis démontrant s’il en était besoin le maintien d’une demande anémique.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en août  a terminé à 69,31 dollars, en recul de 58 cents par rapport à son cours de clôture de mardi.

Alors que le cours du brut avait débuté la séance en hausse, le marché a viré de cap après la publication des statistiques hebdomadaires du département américain à l’Energie concernant les réserves en pétrole des Etats-Unis.

Vers 14H40 GMT, sur le New York Mercantile Exchange, le baril de « light sweet crude » pour livraison en août valait « encore » 71,01 dollars, en hausse de 1,12 dollar par rapport à son cours de clôture de mardi. Il avait ouvert en hausse de 1,71 dollar.

Certes, les stocks de brut, qui avaient atteint au printemps des niveaux plus vus depuis 19 ans, ont reculé pour la quatrième semaine d’affilée. L’ampleur de leur recul (-3,7 millions de barils) amême été sous-estimée par les analystes. Mais ceci pourrait être l’arbre qui cache la forêt de mauvais indicateurs …

La faiblesse de la demande pour le kérosène, les produits distillés, et essence tend à démontrer que les stocks de brut s’amoindrissent aux dépends des produits raffinés. Principe de vase communiquant en quelque sorte.

Les réserves d’essence (+2,3 millions de barils) et de produits distillés (+2,9 millions) ont progressé plus qu’anticipé. « La demande pour les produits raffinés est tout simplement catastrophique », résument pour leur part les analystes de Morgan Stanley.

Un commentaire

  1. Morgan Stanley…
    C’est pas eux qui ont la réputation de ne pas voir un éléphant dans un couloir ?

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