Tout comme l’Irak, l’Angola devrait bénéficier d’un traitement « de faveur » de la part de l’Opep, l’Organisation des pays producteurrs de pétrole, dont le pays est membre depuis peu.
Le ministre angolais du Pétrole a en effet indiqué à la presse vendredi que l’Angola allait être exclu du système de quotas de production de pétrole. L’Angola a rejoint l’Opep en 2007 et a pris la présidence de l’Organisation en janvier 2009.
Le ministre José Botelho de Vasconcelosa a en effet argué de l’importance pour son pays d’obtenir une manne pétrolière conséquente, en vue de financer les efforts de reconstruction de l’après-guerre. « Nous avons connu presque trente ans de guerre et nos villes ont besoin d’être reconstruites », a plaidé ainsi le ministre.
De ce fait, l’Angola souhaite pouvoir produire des volumes plus importants que ceux qui lui sont alloués dans le cadre de son appartenance au cartel. Une manière comme une autre d’expliquer le récent dépassement par l’Angola de son quota de production fixé par l’Opep.
Précisons que si la quote-part officielle de l’Angola au sein de l’Opep est de 1,517 million de barils par jour (mbj), sa production réelle avoisine plutôt 1,656 mbj. Selon des sources de l’industrie pétrolière, sa production a atteint près de 1,8 mbj en juin dernier.
Or, la baisse des quotas de production fixée par l’Opep, assortie de la chute des cours mondiaux de brut, ont durement affecté l’Angola.
Pour rappel, à l’issue d’une réunion à Oran (Algérie), l’Opep a annoncé le 17 décembre dernier une baisse de sa production de 2,2 millions de barils (mbj), à compter du 1er janvier 2009. Objectif affiché : tenter de redresser les cours du pétrole, lesquels ont chuté de plus de 100 dollars depuis juillet 2008, date à laquelle ils avaient atteint un record historique à près de 150 dollars le baril.
Dans ce cadre, l’Angola a reçu un nouveau quota de 1,5 million de barils par jour , soit 20% de moins que sa production de novembre. Ceci, alors même que la production pétrolière représente 57,1% du PIB, 90% des exportations et les deux-tiers des recettes fiscales.
Le pays est le troisième producteur de pétrole d
C’est que ça ferait presque rire (puis pleurer ensuite): içi en Angola l’école est chère, les hôpitaux sont chers, la reconstruction est financée en grande partie par des investissements étrangers, c’est pour ça que l’ont voir fleurir des hotels 5 étoiles, des casinos et autres immeubles d’affaires (au dessus des enfants fouillant dans les poubelles) alors que Luanda est une ville surpeuplée (et une des plus chere au monde).. Pendant que le peuple essayent de comprendre quelque chose, une petite frange d’Angolais se déplace en X6, Q7, Cayenne sport..Et l’argent du pétrole, au lieu de servir a développer l’agriculture (avant la guerre d’indépendance l’Angola était appelé le grenier de l’Afrique), disparait..