Comme hier, après une ouverture en timide hausse, le CAC est passé dans le rouge. Mais au lieu d’assister à une chute rapide en direction du premier support sur 3265/3270, c’est à une lente et régulière descente à laquelle nous assistons, avec un CAC qui cède actuellement 0.55% à 3287 pts. Rien de bien extraordinaire donc, si ce n’est que la consolidation horizontale initiée hier se poursuit, avec un biais un peu plus baissier. Reste que les volumes sont pour l’instant bien faibles. A voir donc ce que donnera l’après-midi avec l’arrivée des américains.
D’un point de vue graphique, rien de réellement nouveau par rapport à mon analyse d’hier soir. Les seuils mentionnés restent plus que jamais valides.
Côté valeurs du CAC, c’est Alstom qui occupe la pole position, avec un gain de 2.6%, suivie par Vallourec à +1.6% et Axa à +1.5%. Côté replis, Accor continue son yoyo, reperdant aujourd’hui 3.5%. STMicroelectronics plie de 2.8% et Lagardère de 2.6%.
L’euro, après une tentative haussière ce matin pour franchir la zone de résistance actuelle, revient vers l’équilibre sur les 1.422 dollars. L’once d’or parvient elle à rester dans le vert, sur les 953 dollars. Le baril de brut plie lui par contre, et repasse tout juste sous les 65 dollars.
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L’environnement financier a eu beau se détériorer en 2008, les ménages français sont restés friands de crédits. D’après une étude de l’Observatoire des crédits aux ménages, le taux de diffusion des crédits en 2008 s’est en effet établi à 52,6 % de l’ensemble des ménages. Un des niveaux les plus élevés depuis vingt ans. En tout, ce sont 14,05 millions de ménages français qui disposaient d’un crédit l’an dernier.
Alors que la situation des établissements de crédit suscitait des inquiétudes, les ménages n’ont pas tiré un trait sur leurs projets en 2008 : 9,8 millions de nouveaux crédits ont été débloqués, en légère baisse de 4,4 % après une année 2007 exceptionnelle.
2009 devrait être une autre histoire, les prévisions tablant sur un recul d’environ 25 % sur l’année.
http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/02076325524.htm
Pour les banques françaises, le choc va être terrible.
En 2008, les banques françaises ont distribué aux ménages 4,4 % de crédits de moins !
En 2009, les banques françaises vont distribuer aux ménages 25 % de crédits de moins !
Conséquence concrète : les banques françaises vont gagner beaucoup moins d