Le dollar devrait rester farouchement accroché à son statut de monnaie de réserve. C’est en tout cas le « pronostic » établi par le ministre allemand des Finances Peer Steinbrück dans une interview à paraître vendredi.
Une allusion à peine voilée aux critiques formulées par plusieurs pays tels notamment la Chine, la Russie ou la France.
Certes, reconnaît toutefois le ministre social-démocrate (SPD) dans l’hebdomadaire Manager magazin, si « le dollar va certainement garder son rôle particulier », ce sera seon lui « dans une proportion moins importante ».
Selon Peer Steinbrück, « le rôle dominant des marchés financiers anglo-saxons » demeure mais il s’est « relativisé » avec la crise financière.
Ces propos interviennent alors que la prédominance du dollar sur les autres monnaies est vivement critiquée par certains.
La Chine et la Russie réclament ainsi la création d’une nouvelle monnaie de réserve internationale. Nicolas Sarkozy leur a emboîté le pas.
Pékin s’est inquiétée à plusieurs reprises ces derniers mois de la hausse des dettes américaines contractées pour financer le de relance de l’économie. Une telle situation conduisant à une diminution de la valeur des titres de la dette américaine et du dollar. Or, la Chine est le premier créancier des Etats-Unis. Fin mai, Pékin détenait pour 801,5 milliards de dollars de bons du Trésor américain, selon les statistiques américaines.
Alors que le dialogue stratégique et économique entre les Etats-Unis et la Chine s’ouvre lundi prochain à Washington, Pékin devrait une nouvelle fois demander aux Etats-Unis de veiller à la stabilité de leur monnaie et à la sécurité des actifs chinois en dollars.
« La délégation chinoise dira très clairement que la Chine espère que les Etats-Unis appliqueront une politique économique responsable (…) pour maintenir la stabilité de base du dollar et assurer la sécurité des avoirs chinois aux Etats-Unis », a ainsi affirmé Zhu Guangyao, ministre adjoint des Finances à la presse.
La politique US : affaiblir le dollar pour booster les exportations et réduire « artificiellement » la valeur des emprunts contractés ?
Sources : AFP, Reuters, Capital
On se rappelle bien de cette Allemagne qui exigeait une remise en ordre dans les déficits des pays tel la France sous peine de lâcher le franc qui à chaque fois s’enfonçait dans le tonneau des danaïdes. Non, il n’y a pas si longtemps de cela. Nous dire par la voix de son ministre des finances qu’une monnaie peut se permettre d’être imprimée sur du p c.. et valoir monnaie de réserve se se foutre du monde et des principes économiques qui ont régi le monde.
Tout cela me paraît excessivement optimiste. Les marchés reprennent leur folie dès le premier rayon de soleil.
Quid de tous ces actifs non encore provisionnés?